Arrêtés le mardi 19 octobre 2021 à Diatiférè avec leurs matériels alors qu’ils étaient en route pour l’exploitation artisanale de l’or dans le district de Maleya, les douze (12) burkinabè conduits en prison à Dinguiraye le lendemain, ont été mis en liberté le jeudi 21 octobre 2021 par le procureur de Dinguiraye.
Selon Fulbert Aimé Sagno qui dit avoir d’ailleurs échangé avec le consul du Burkina Faso en Guinée, ces expatriés n’ont commis aucune infraction devant les maintenir dans les liens d’une quelconque culpabilité. Contrairement aux premières affirmations, aucun produit nuisible n’a été retrouvé sur eux soutient-il.
Il a annoncé avoir confié les douze personnes au bureau de l’union des orpailleurs de Dinguiraye avant de les mettre à la disposition de la police de l’immigration.
Approché par notre rédaction, le bureau de l’union des orpailleurs de Dinguiraye a dit simplement avoir appris la libération des burkinabè et que personne ne lui a été confié.
Sékou Keïta, le premier vice maire de Diatiférè n’a pas caché sa déception.
« Ce n’est pas ce à quoi on s’attendait. Nous pensions qu’après avoir fait notre travail, la justice allait tout faire pour dire le droit dans cette affaire. Il a fallu que nous appelions les autorités qui nous ont rassuré que ces étrangers ne vont plus se retourner chez nous ici pour détruire notre environnement. Néanmoins, on attend de voir », a-t-il lancé.
Avec l’utilisation des dragues et autres produits jugés toxiques dans les mines de Diatiférè dans un passé récent, les burkinabè ont été régulièrement pointés du doigt, comme auteurs de la destruction de l’environnement.
Mamadou Sagnane