Après l’expiration de l’ultimatum fixé par la cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF), les autorités préfectorales de Dinguiraye ont mis en place un comité de veille pour la fermeture des pharmacies et cliniques non autorisées dans la préfecture.
Au cours d’une tournée ce lundi 19 septembre 2022, cette commission qui a constaté six cliniques opérationnelles a procédé à la fermeture de deux d’entre elles. Les membres du comité ont estimé que ces centres de prestation sanitaire n’ont pas d’autorisation d’exercer.
L’une d’entre elles est un centre dénommé « clinique moderne asiatique », appartenant à une ONG. Depuis plus d’un an, les habitants de la cité sainte d’El Hadj Oumar Tall qui se plaignaient de la qualité des produits et de la prestation opérée dans ce centre.
Un délai de 72 heures a été donné aux propriétaires de ces structures sanitaires de présenter leurs documents sous peine de se voir interdit de rouvrir à jamais.
De l’autre côté, deux autres cliniques non moins importantes à Dinguiraye, n’ont pas leurs documents administratifs au complet. Les propriétaires ont été demandés de fournir immédiatement le reste des dossiers. L’une a jusqu’au jeudi prochain pour se mettre en règle et l’autre jusqu’au lundi prochain. Cela à cause du fait que des patients très vulnérables y sont hospitalisés.
Par ailleurs, deux autres cliniques bien construites et équipées, ont chacune un agrément d’exploitation qui lui manque. Un délai de 63 jours pour l’une et de 93 jours pour l’autre leur ont été donné pour se conformer.
Au niveau de la seule pharmacie agréée à Dinguiraye (où presque la majorité des citoyens s’approvisionnent en produits pharmaceutiques présentement) tous les documents sont au complet, «Il lui reste probablement le document d’homologation des prix à présenter» juge un membre du comité mis en place.
Mamadou Sagnane