Dans un décret publié sur les médias d’Etat, le samedi 27 juillet 2023, le président de la transition a annoncé la dissolution de neuf conseils communaux pour « malversation financière ».
Interrogé sur la question ce lundi 29 août 2022, le leader de l’UDRG Bah Oury estime que sur la forme, le patron du MATD a le droit de procéder à la dissolution d’un exécutif communal.
« Les raisons évoquées, ce sont des malversations financières, à partir de ce moment-là, l’autorité publique c’est à dire le ministère de l’administration du territoire, a les prérogatives de procéder à la dissolution des conseils communaux, qui ont été coupables de ce genre de malversations », a-t-il indiqué d’entrée.
Plus loin, Bah Oury invite le ministre Mory Condé à respecter les règles qui régissent le fonctionnement normal de l’administration. Pour lui, une plainte devrait précéder la dissolution.
« Toutefois, il faut ajouter qu’il serait bon que l’acte soit aussi jugé par la justice, parce qu’à partir du moment où l’acte réglementaire, c’est à dire la dissolution précède l’acte judiciaire, il va de soi qu’il peut être oisif. On peut considérer cela comme une attitude partiale. Donc, il fallait que le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation porte plainte auprès de la justice, pour un cas de détournement et que la justice statue et à partir de ce moment-là, en conformité avec le code des collectivités locales, le ministère peut valablement dissoudre les conseils communaux et ériger des délégations spéciales », a-t-il lancé.
Hadjiratou Bah