Enseignant chercheur et député à l’Assemblée nationale, Docteur Sory Sow s’en est vertement pris à certains intellectuels guinéens qui refusent de s’impliquer dans la formation de la couche juvénile, en dépit du fait que le système éducatif bat de l’aile.
Aux dires de l’ancien vice-président du parti GPT, les intellectuels doivent sortir des prétentions et consacrer une partie de leur temps à la formation de l’élite.

« Il faut arrêter cette démagogie qui consiste à privilégier toujours les caméras, le m’as-tu-vu. C’est pas comme ça qu’on construit une nation. Construire une nation, demande aussi à intervenir au niveau de l’éducation et chacun de ces hauts cadres ont de l’expérience », a-t-il mis en avant.
Engagé depuis quelques années dans la formation, à travers des modules qu’il dispense, Docteur Sow assure qu’il cherche, à travers ses initiatives, à déclencher une prise de conscience au niveau des intellectuels guinéens notamment les grands cadres qui travaillent.
« Ils ont un agenda chargé, je le sais mais ils doivent se faire violences même les weekends pour trouver des possibilités de rencontre, d’échanges entre eux et les apprenants guinéens. C’estde cette façon qu’on peut partager nos expériences, nos compétences, nos connaissances avec la nouvelle génération. C’est de cette façon qu’on peut améliorer et relever le niveau de nos apprenants qui sortent des universités », a-t-il fait savoir.
Poursuivant, il a indiqué que les
hauts cadres, magistrats, grands avocats, juges et procureurs ministres et directeurs de régies, ont une compétence dans un domaine donné.
« Si chacun se donnait le temps ne serait-ce qu’une possibilité par an ou par trimestre pour venir échanger avec les apprenants dans un domaine précis cela pourrait contribuer à la formation de ces enfants qui sont l’avenir de la Guinée», a-t-il conclu.
Alhassane Fofana