Un feu d’origine inconnue fait des ravages dans la sous-préfecture de Donghol Touma, préfecture de Pita. Depuis mercredi, une dizaine de cases a été consumée. Les habitants du district N’Dalao vivent dans l’angoisse.
12 habitations ont été réduites en cendres à Pellel et à Silaty, dans le district de N’Dalao, sous-préfecture de Donghol Touma. Le feu a commencé mercredi, jour du marché hebdomadaire.
« On était tous au marché. Des enfants qui étaient restés à la maison, faisant de bonbons à base d’orange. Un matelas a pris feu dans la case. Une dame qui passait a réussi à l’éteindre. Quelques temps après, une case a soudainement pris feu à côté. Elle a complètement été calcinée. Et le feu est revenu à la case où jouaient les enfants. Le jeudi, une autre a été consumée près d’une maison. Mais tout ça, on accusait les enfants. Mais des doutes ont commencé à s’installer. Quand on est parti à la mosquée à 16 heures, une femme a constaté une fumée sur son matelas. Elle a alerté la population. Les gens ont compris que ce n’était pas les enfants. Le vendredi, la situation a continué jusqu’à atteindre un total de 12 habitations dont 11 cases totalement calcinées et une maison », relate Mamadou Yéro BAH, habitant de N’Dalao cette localité.
L’origine de ce feu n’est pas encore connue. Mais le vice-maire de Donghol Touma, souligne que certaines localités voisines ont connu une situation pareille il y a quelques années.
« Nous ignorons l’origine du feu. Cependant, en 2017, un feu mystérieux avait ravagé des habitations dans les districts de Boulléré (Somo) et Pellal (kirindimou). Les autorités communales et sous-préfectorales sont venues constater. Mais il n’y a pas encore eu de mouvements pour venir en aide aux victimes qui ont beaucoup perdu. La situation est inquiétante. Les populations ont sorti tous les biens des habitations par peur. Depuis samedi, la situation est calme».
En 2017, 114 cases et deux maisons ont été consumées par un feu d’origine inconnue dans cette sous-préfecture, mettant plusieurs familles sans abris, ni nourriture.
Les populations de N’Dalao demandent l’aide des bonnes volontés.
Mamadou Bah