A Mamou, ils sont près de 60 mille électeurs qui sont appelés, dimanche, à élire leurs futurs députés, et aussi se prononcer sur la nouvelle constitution.
À la commission électorale communale indépendante (CECI) de Mamou, l’heure est aux derniers réglages.
« On est en train de revoir les travaux qu’on avait effectués avant le report de la date du 1er mars, identifier les membres de bureaux de vote qui ont reçu déjà la formation, les repartir dans les différents bureaux et s’assurer, encore une fois, de leur aptitude avant le jour du scrutin », confie Mohamed Lamine Condé, trésorier de la CECI de Mamou.
Seulement, plusieurs membres de bureaux de vote formés à la veille du scrutin reportés du 1er mars, sont indisponibles.
On apprendre d’ailleurs que d’autres auraient tout simplement démissionné, mais cela ne semble pas inquiéter les responsables de la CECI.
« Au fur et à mesure que nous appelons les gens (membres du BV), s’ils sont indisponibles, immédiatement, nous procédons à leur remplacement », s’est-il montré clair.
Initialement, 138 bureaux de votes étaient prévus pour la commune urbaine. Mais avec l’extirpation des 2 millions 438 mille et quelques électeurs problématiques, il n’existe désormais que 121 bureaux de vote, pour 605 membres.
« Au moment où je vous parle, ces 605 membres sont disponibles. Dès demain, les présidents de bureau et les secrétaires, seront avec nous, pour un entretien », informe Mohamed Lamine Condé.
Aux yeux de ce responsable de CECI, tout est prêt pour la tenue du double scrutin de ce dimanche.
Sauf que sur le terrain, rien n’est encore visible. Le matériel de vote est toujours stocké au Bataillon Autonome (BAM) de Mamou, qui sert de siège pour la CEPI.
Les membres de la CECI, eux, ont leurs bureaux à la compagnie de gendarmerie de Mamou.
Malgré cela, certains d’entre eux disent subir des menaces de toutes sortes.
Alpha Mamoudou Barry, correspondant régional de mosaiqueguinee.com