La conférence nationale sur la problématique et les enjeux du financement de l’éducation a débuté ce mercredi 20 septembre 2023 à Kaloum et s’étend jusqu’au 22 de ce mois.
C’est le premier ministre chef du gouvernement Dr Bernard Goumou qui a présidé la cérémonie d’ouverture, en présence des représentants des ministères du secteur éducatif, des secteurs économiques et financiers, du CNT, des partenaires techniques et financiers, des ONG nationales et internationales, des parents d’élèves, pour ne citer que ceux là.
Dans son discours d’ouverture, le locataire du palais de la colombe, a mis en avant la réforme du système éducatif guinéen, étant un moteur de croissance économique, de progrès social et de stabilité politique.
«Sur ces orientations stratégiques, le président de la République colonel Mamadi Doumbouya, pour lui, l’éducation est un plier essentiel et incontournable du développement de notre nation. Nous devons tout mettre en œuvre pour redorer notre système éducatif, qui doit être un système de qualité. Ce système éducatif doit être un centre de formation de citoyen modèle (…) il est donc de notre devoir de veiller pour que chaque guinéen ait accès à l’éducation de qualité. Lors de la présentation de la politique général du gouvernement au CNT en décembre 2022 j’ai eu le privilège de décliner la vision du CNRD et du gouvernement sur l’éducation. Dans les lettres de missions assignées aux ministres du système éducatif, il est clairement indiqué que leur objectif est de former des hommes et des femmes responsables, compétents, efficaces, des citoyens capables de participer au développement socio-économique de notre nation. Pour nous l’éducation n’est pas seulement un droit fondamental, c’est aussi un moteur de croissance économique, de progrès social et de stabilité politique. C’est pourquoi nous sommes réunis aujourd’hui pour discuter sur la problématique et enjeux liés au financement de l’éducation dans notre pays. Il s’agira particulièrement de réfléchir sur la révision des politiques publiques et de l’exploration des ressources de financement public et privé au niveau national et international. Dans ce cadre, il y a lieu de mettre l’accent sur les mécanismes de financement innovent. Nous sommes tous conscients des nombreux défis auxquels font face notre système éducatif, notamment le manque d’infrastructures adéquates, le déficit d’enseignement de qualité, le manque de soutien des parents, l’inégalité d’accès à l’éducation entre les régions urbaines et rurales. Je peux vous rassurer que nous croyons fermement que ces défis peuvent être surmontés, si nous nous engageons pleinement», a-t-il lancé devant l’assistance.
De son côté, le ministre de l’enseignement Pré-universitaire et de l’alphabétisation Guillaume Hawing, au nom de ses collègues du pool de l’éducation, a rassuré que pour réussir ce pari, il faut des réformes avec des formes non traditionnelles de solidarité.
Selon lui, il faut également des partenariats publics privés et des mécanismes canalisateurs qui contribuent à générer des fonds additionnels avec l’exploitation de nouvelles ressources de financement.
À noter que les résultats attendus au terme de cette conférence sont entre autres, le consensus autour des réalités actuelles du système de l’éducation et de la formation, les orientations futures sur les financements innovants dégagés.
Saidou Barry