En dehors des interpellations et kidnapping des opposants au régime actuel, des cas de décès de détenus ce, après des mois passés en détention, en attente de leur jugement, sont enregistrés.
Une situation qui révolte Dr Dansa Kourouma, président de la plus grande organisation de la société civile guinéenne.
« En réalité, je suis très très choqué, je suis révolté par la mort de ce jeune activiste, mais aussi d’autres cas de décès à cause des conditions de détention. Je pense que les droits de l’Homme ont reculé depuis un certain temps dans notre pays. Il va falloir que nous conjuguons les efforts pour augmenter la pression pour que le gouvernement soit beaucoup plus engagé à respecter les droits humains en Guinée» a déclaré l’activiste.
Poursuivant, Dr Dansa Kourouma dénonce le non-respect des procédures judiciaires en Guinée.
« En réalité, ce qui se passe est inacceptable. D’ailleurs, les conditions de respect des procédures aujourd’hui en matière judiciaire pose un réel problème notamment, les conditions d’interpellations qui sont devenues très musclées et parfois en parfaite violation de toute procédure en la matière. Mais également les prisons sont peuplées quand on connaît les conditions carcérales de notre pays. Je crois qu’il faut qu’on revisite les questions des droits de l’Homme dans notre pays», a-t-il indiqué au micro de notre reporter.
Hadjiratou Bah