La hausse du prix du carburant intervenue en Guinée, depuis mercredi, n’est pas du tout du goût de mout acteurs politiques et de la société civile.
La décision du gouvernement, qui tombe dans un contexte de rebond de la Covid-19 et de difficultés de tout genre, est perçue comme une injustice de trop vis-à-vis des pauvres citoyens.
Sans passer par le dos de la cuillère, le président du CNOSCG, a vigoureusement pointé cette mesure dite d’appauvrissement.
« Nous désapprouvons cette politique d’appauvrissement de la majeure partie de nos concitoyens, par des choix inappropriés et préjudiciables aux plus pauvres, et surtout qui tolèrent des abus sur les ressources nationales faiblement mobilisées, du fait de l’inefficacité de l’administration et la corruption très coriace et entretenue à dessein, par une certaine élite. A cet effritement irréversible du pouvoir d’achat des citoyens, s’ajoute la corvée du manque de services sociaux de base de qualité dont l’inaccessibilité se justifie soit par le manque ou par la cherté du coût… », s’est lâché Dr Dansa Kourouma avant d’interroger en ces termes : «Une punition collective ? A quand la fumée blanche?«
D’après lui, un peuple résigné réclame son bien-être à Dieu le tout puissant et cette résignation symbolise la malédiction de ses bourreaux : « Awa, serrons la ceinture ! », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana