Au cours d’une conférence de presse, Ousmane Gaoual Diallo, ministre porte-parole du gouvernement, s’est prononcé sur le dialogue inter-guinéen et les recommandations de la CEDEAO.
De façon catégorique, le patron des postes et télécommunications et de l’économie numérique, a indiqué qu’il n’y a plus lieu de parler d’un autre dialogue après celui qui a été fait et dont les résolutions sont en train d’être mises en œuvre.
Une sortie qui n’a pas laissé indifférent Dr Édouard Zotomou de l’ANAD.
« Il n’y a pas eu de dialogue. Un dialogue, ce n’est pas une conversation entre des gens qui s’entendent, un dialogue se fait entre des parties belligérantes. Et selon des recommandations venues de la CEDEAO, on ne peut faire un dialogue et exclure la représentation de 90- 95% de la population électorale, on l’a dit. Et puis, on ne peut pas faire un dialogue où on achète la conscience des uns et des autres, parce que ce qui était beaucoup plus recherché, c’est des per diem que de travailler sur des questions concernant la crise. Donc ceux qui le disent, ça n’engage qu’eux. Ils sont en train de jouer leur rôle. Ça, ça ne nous concerne pas, nous en tant que ANAD et nous en tant qu’inter-coalition. Et mieux, le dialogue à l’extérieur ce n’est pas une première, il y a beaucoup de pays qui ont tenu leur dialogue à l’extérieur, et même la Guinée l’a fait. Donc cela ne sera pas une nouveauté », a-t-il laissé entendre.
Hadjiratou Bah