Dans une lettre conjointe publiée hier, 32 eurodéputés ont émis des préoccupations sur les nombreuses violations des droits de l’homme en Guinée, allant du 22 mars 2020 jusqu’à la détention actuelle des opposants dans les différentes prisons du pays.
Une sortie qui vient réconforter les défenseurs des droits de l’homme dans le combat qu’ils mènent depuis des années.
« Ce que dénonce les eurodéputés est une véritable réalité dans notre pays. Depuis les cinq dernières années, nous assistons à la remise en cause de façon progressiste et méthodique, des acquis démocratiques. Il y a également les violations des droits de l’Homme. C’est une question préoccupante au-delà de la Guinée, les États-Unis ont pris position, l’union européenne, mais également Amnesty international qui a dénoncé cette situation récemment », a indiqué Me Frédéric Foromo Loua, président de l’ONG Mêmes droit pour tous.
Toute fois, cet activiste des droits de l’homme invite les autorités guinéennes à rectifier le tir en apportant des mesures correctives face à la gravité de la situation.
« Il est important que les autorités guinéennes comprennent la gravité de la situation, pour qu’on puisse revenir au respect des lois de la République, au respect des engagements internationaux de la Guinée, pour que véritablement la paix revienne et qu’on puisse arrêter avec cette escalade dans l’injustice », a-t-il invité.
Hadjiratou Bah