A Wounnèyah, dans la commune rurale de Wassou, il n’y a pratiquement pas d’infrastructures scolaires.
C’est dans les baraques de fortune couvertes de pailles que les enfants de la localité, apprennent à lire et à écrire.
Les notables et autorités ont démarché auprès du gouvernement et de plusieurs autres institutions et personnes de bonne volonté pour l’acquisition d’une école digne de nom, en vain.
Le jour, ces baraques servent de salles de classe pour les cours, et de dortoirs la nuit pour les animaux errants.
Une situation précaire et inconfortable qui ne décourage pas les parents d’élèves, de plus en plus nombreux à scolariser leurs enfants chaque année.
4 groupes pédagogiques (1ère année, 2e année, 3e année et 4e année), suivent les cours dans cette école de fortune.
Et c’est un seul enseignant qui dispense les cours pour lesdits niveaux et à raison de 5000 francs guinéens par enfant et par mois.
Dans cette localité relevant du district de Khountoun, dans la commune rurale de Wassou, l’unique mosquée digne de nom, a été construite par une association islamique, récemment.
Pourtant ce village est traversé par la route qui mène au barrage Kaléta dont le projet a permis d’avoir une route bitumée.
La zone agro-pastorale par excellence, a plus que jamais besoin d’un regard du gouvernement pour son essor et celui de ses habitants.
Ansoumane Coumbassa