Décidément, depuis la journée du mardi 17 mars, la France toute entière, vit désormais au rythme du confinement général de sa population.
Une mesure certes, contraignante, mais plutôt, jugée efficace pour contrer la propagation du covid19 dans l’hexagone.
A cause de l’ampleur grandissante de la propagation du coronavirus dans le pays, une partie de l’opinion française se déchaine contre le gouvernement pour l’organisation du 1er tour des municipales.
L’ancienne ministre de la santé, Agnies Buzyn, dans une sortie au journal ‘’Le Monde’’, en rajoute à la polémique.
Dans ce média, elle affirme avoir alerté sa hiérarchie d’alors, de se réserver d’organiser les élections municipales pour cause de risque de propagation de la maladie.
Face au tollé, le Premier Ministre, Edouard Phillipe, avec une grande pédagogie, a justifié sa décision en ces termes.
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« Agnes Buzyn m’a dit au mois de janvier, que si nous étions dans le pic épidémique au moment des élections, alors, qu’il serait difficile de les organiser. Mais, au moment où elle me disait ça, beaucoup de médecins n’étaient pas d’accord avec elle. Beaucoup de médecins me disaient qu’il ne s’agirait pas d’une épidémie qui produirait son effet en ce moment et qui aurait cet impact. Lorsque nous avons posé la question de l’organisation du 1er tour des élections municipales aux scientifiques, ils nous ont dit, qu’en respectant les consignes de sécurité et en les respectant strictement, qu’elles pouvaient se dérouler sans causer de danger aux électeurs qui allaient voter et aux personnes qui tenaient les bureaux de vote. On ne peut pas, lorsqu’on est un responsable politique dans une démocratie, décider la veille d’une élection, ou à trois jours d’une élection, d’interrompre un processus démocratique. Imaginer ce que les françaises, français et les candidats, les forces politiques auraient dit, si on avait interrompu un processus démocratique qui s’est d’ailleurs, déroulé normalement pendant que d’autres français se promenaient dans les plages et villes. », a-t-il expliqué dans le JT de France2, mardi soir.
Le débat est aussi d’actualité en Guinée où les citoyens sont appelés à aller voter le dimanche 22 mars, dans un contexte de crise sanitaire, sans doute moins grave, que celui qui prévalait en France au moment des municipales.
Mohamed