Vent debout contre ce qu’ils qualifient de refus du gouvernement de payer leurs arriérés salaires de cinq mois, les enseignants contractuels déployés à l’intérieur du pays menacent de cesser les cours dans les concessions scolaires dans quelques jours.
Déjà une frange importante de contractuels issus de l’ISSEG et des ENI est en grève depuis une semaine. Ces enseignants exigent aussi l’enrôlement et l’affectation de tous les enseignants contractuels non postés, l’attribution des numéros matricules et l’établissement d’un plan fiable devant faciliter leur engagement à la fonction publique.
En premier lieu, des démarches menées auprès des membres du gouvernement, notamment le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation et celui de l’administration du territoire et de la décentralisation.
Le secrétaire général du SLECG Aboubacar Soumah invite ces enseignants à la retenue en attendant dit-il l’aboutissement des démarches qu’ils (les syndicats de l’éducation) amorcées.
« Nous invitons les enseignants contractuels au calme et à la retenue jusqu’à la fin de cette semaine parce que le ministre a dit que courant cette semaine, la paye allait commencer, il nous a rassurés. Donc nous les invitons au calme jusqu’à la fin de cette semaine », a dit le syndicaliste.
Si rien n’est fait jusque-là, Aboubacar Soumah n’exclut pas d’accompagner ces jeunes enseignants dans leur revendication. « En tout cas, si rien n’est fait et qu’ils engagent quelque chose, nous nous allons les soutenir », a prévenu Soumah.
Alhassane Fofana