Face au gouvernement, les structures syndicales de l’éducation embouchent la trompette. les syndicalistes dénoncent le refus manifeste des nouvelles autorités de faire face à leur plateforme revendicative.
En effet, lors de leur rencontre avec le ministre de l’enseignement pré-universitaire, ces structures syndicales ont exprimé les besoins du monde éducatif auprès du ministre Guillaume Hawing, mais aucune suite favorable ne leur ait jusqu’ici donnée.
C’est pourquoi, le secrétaire général de la FSPE Salifou Camara est monté au créneau, pour exiger du gouvernement l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Faute de quoi, le leader syndical annonce qu’il usera de tous les moyens légaux pour se faire entendre.
« Nous donnons un délai moratoire de 3 mois au gouvernement pour que nos conditions de vie et de travailsoient améliorées et que le recrutement des enseignants contractuels soit effectif.Faute de quoi, nous allons user de tous les moyens légaux pour nous faire respecter et atteindre nos objectifs », a-t-il prévenu.
La revalorisation du salaire indiciaire de l’enseignant et de la pension à 500%, le rétablissement dans leurs droits des enseignants qui ne percevaient pas leurs primes d’incitation, le recrutement sans délai des enseignants contractuels, la formation continue des enseignants, la dotation des structures déconcentrées de l’éducation d’un budget de fonctionnement… figurent parmi les réclamations des syndicats.
« Il faut impérativement que les conditions de vie et de travail des enseignants soient améliorées. Les primes indemnités, de logements doivent aussi être revues à la hausse. Aujourd’hui, avec la cherté de la vie, c’est nous qui souffrons le martyre », a-t-il déploré, au cours d’un entretien avec la rédaction demosaiqueguinee.com.
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