En Guinée, l’Etat a décidé de porter les primes d’incitation des enseignants du secteur public, sur leurs bulletins de salaire.
Mais, selon des informations recueillies, 1 887 enseignants et cadres des directions déconcentrés de l’éducation, n’ont pas retrouvé leur salaires encore moins leurs primes d’incitation sur les bulletins de paie du mois de janvier à Conakry.
Les cas d’abandon, de maladie ou d’irrégularités seraient entre autres arguments mentionnés sur les bulletins de paie des concernés.
Joint par mosaiqueguinee.com, le secrétaire général adjoint du SNE, concerné par ce cas d’omission, dit expliquer cet état de fait par la mauvaise foi des agents qui étaient venus recenser les enseignants l’année dernière, alors que l’école était fermée, pour cause de Covid-19.
« C’est dû à un mauvais travail de ceux qui se disent recenseurs qui étaient venus en pleine période de pandémie pour recenser des gens qui n’étaient pas en classe parce que les écoles étaient fermées par un décret présidentiel (…). C’est un sabotage de la part de l’équipe qui a fait le travail », a laissé entendre Maghariou Sow, chargé des cours de biologie au collège Ratoma.
Face à cette situation, le secrétaire général adjoint du SNE assure que les concernés useront de tous les moyens légaux afin d’être rétablis dans leurs droits.
« On les (MEN-A) tiendra responsable de tout ce qui adviendra dans les jours prochains, si cela n’est pas réglé », a-t-il menacé.
Affaire à suivre !
Alhassane Fofana