Le bureau exécutif national de l’USTG-Conakry, a planché, à nouveau, ce mercredi, sur les tracasseries judiciaires infligées à un groupe d’enseignants et syndicalistes membres du SLECG.
A l’issue des échanges, le directoire de l’USTG, a décidé que toutes les structures affiliées à la centrale, s’abstiennent de venir au travail, le vendredi 24 janvier 2020, si toutefois ces enseignants poursuivis pour menaces, injures publiques, coups et blessures volontaires, ne sont pas libérés, ce jeudi par le TPI de Mafanco.
C’est la principale annonce faite par le secrétaire général de la centrale, au terme de cette rencontre.
« Le bureau exécutif national de l’USTG, dans ses échanges, a décidé que toutes ses composantes, si d’aventure, nos camardes ne sortent pas de prison, ne viennent pas au travail le vendredi, nous le disons ici haut et fort. Quand ils vont apprendre par voie de presse que nos camardes ne sont pas libérés qu’ils s’abstiennent de venir au travail le vendredi, qu’ils restent à la maison », a lancé Abdoulaye Sow.
Poursuivant, le n01 de l’USTG, a expliqué que son bureau va par la suite, se réunir, en vue d’engager le processus de grève général et illimité, qu’il compte très prochainement déclencher.
D’ici là, Abdoulaye Sow, veut continuer à croire à la bonne de la justice guinéenne.
C’est pourquoi, il demandera à celle-ci de dire : « le droit rien que le droit… Parce que c’est un dossier non fondé », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana