A quelques minutes de la rencontre entre les centrales syndicales et le CNRD, la secrétaire générale du SLECG a passé au peigne fin les préoccupations des acteurs intervenants dans le secteur de l’éducation, ainsi que ses attentes à l’endroit des nouvelles autorités militaires.
« Le problème primordial que nous pouvons exposer au président du CNRD, c’est la dépolitisation du système éducatif guinéens. Si vous remarquez dans les structures scolaires de la base au sommet. Il faut que tu relèves d’un parti ou d’une entité pour être principal ou proviseur, DPE ou IRE ou travailler dans une direction nationale on ne regarde plus les compétences. Je me souviens encore, pour qu’on soit nommé DPE ou DCE, il fallait faire une formation pédagogique et de gestion à Dakar. Mais maintenant on prend les gens de manière relationnelle. Il faut qu’on dépolitise complètement le système éducatif », a indiqué Dame Kadiatou Bah.
Elle également dénoncé le phénomène de sédentarisation des travailleurs du secteur de l’éducation.
« Dans les directions nationales, au ministère et dans les structures scolaires il y a des cadres qui ont fait plus de 20 ans dans le même poste, pendant que nous avons des expertises. Nous avons des jeunes qui ont les capacités d’être directeurs ou d’être ou conseillers. On a aussi remarqué que même si on envoie certains cadres de l’éducation à la retraite ils font en sorte de revenir », a-t-il déploré.
Enfin, elle a plaidé en faveur de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants de Guinée.
MohamedNana et Alhassane