Une nouvelle grève des enseignants du primaire et du secondaire à partir du 13 novembre 2017 ? Tout porte à le croire.
La Fédération Syndicale Professionnelle de l’Education(FSPE) et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLEG), en agitent le chiffon rouge.
Trois points figurent principalement dans leur plateforme revendicative :
Primo : le rétablissement, sans condition ni délai, des camarades Aboubacar Soumah, Secrétaire Général adjoint du SLEG et madame Diallo Kadiatou Bah dans leur droit.
Ces deux ont été mutés comme DPE à l’intérieur pour casser l’élan du mouvement syndical, selon les enseignants. Pire, leurs salaires du mois de septembre, ont été diminués de moitié.
Deuxio : la hausse du salaire des enseignants du primaire et du secondaire au minimum à huit millions de francs guinéens
Tertio et enfin, la dépolitisation de l’éducation et l’arrêt de mutations fantaisistes sur fond de coloration politique.
Ces trois points de revendication, non négociables, ont été peaufinés ce lundi à Conakry par la commission d’organisation de la grève, constituée à cet effet.
Le document va être signé ce mardi par le camarade Aboubacar Soumah, qui, soutenu par tous, pilote le mouvement.
Il sera ensuite ventilé par les canaux appropriés à toutes structures syndicales de l’éducation de Conakry et jusqu’à la dernière contrée du pays, rassure une source proche du mouvement.
La même source affirme qu’il n’y a pas lieu de faire un préavis car la dernière grève n’était que suspendue.
Les initiateurs du mouvement, ont une dent plus que jamais pourrie contre Ibrahima Kalil Konate, K au carré, ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, accusé de vouloir enterrer vivant, par des mutations, tous les leaders syndicaux de l’éducation respectés et capables de porter la cause des enseignants, donc gênants pour le gouvernement.
De Labé, Ousmane Tounkara