L’Université privée Barack Obama, située au quartier Sonfonia dans la commune de Ratoma, a connu une matinée mouvementée ce lundi 11 juin 2018.
Des étudiants en licence 4 du département journalisme et communication protestaient contre l’idée d’une soutenance qu’ils disent leur être imposée par leur cheffe de département Dr Oumou Salamata Barry.
Invoquant un manque de moyens et de préparation en amont, ils ont réussi à embarquer une bonne partie des étudiants dans leur mouvement de protestation avant de paralyser momentanément les cours avec le slogan «non à la soutenance».
Des représentants de ce mouvement ont été reçus par le recteur de l’Université qui a parlé d’incompréhension entre ces étudiants et leur cheffe de département. Il a réussi à donner satisfaction à la revendication des étudiants.
«Avec la licence professionnelle bac + 4, il y a toujours un rapport de synthèse que tout étudiant sortant doit rédiger pour valider les 240 crédits. Mais un rapport de synthèse est différent d’un mémoire dans la compréhension d’un étudiant. Madame la cheffe de département avait fait allusion à un mémoire, ce qui n’était pas normal. Séance tenante, j’ai fait comprendre aux étudiants ce matin que c’était une erreur de langage de sa part. Je leur ai expliqué que ce n’est plus un mémoire qu’ils doivent faire mais un rapport de synthèse sur des grilles qui seront proposées par les différents encadreurs», a déclaré à la presse le recteur Dr Alkhaly Bah.
Alhassane Sow, le porte-parole des étudiants, s’est félicité de cette solution apportée par le recteur, mais il n’a pas manqué de flétrir l’Université qui, selon lui, ne tient compte que de son image et non de la situation économique des étudiants.
«C’était une soutenance imposée par la dame, oubliant que nous sommes ici avec des difficultés qui ne nous permettent pas de tenir le coup, vu les moyens économiques de chaque étudiant. Le recteur nous à donné une réponse satisfaisante disant que la décision ne devait pas venir de la cheffe de département, mais de lui. Il nous a rassurés qu’on ne va pas soutenir et il a en fin accepté nos propositions qui étaient de travailler sur une grille pour les journalistes et un projet pour les communicants… », a-t-il dit.
Au moment où quittions les lieux, aux environs de midi, tout semblait rentrer dans l’ordre.
Mamadou Sagnane
Des étudiants en licence 4 du département journalisme et communication protestaient contre l’idée d’une soutenance qu’ils disent leur être imposée par leur cheffe de département Dr Oumou Salamata Barry.
Invoquant un manque de moyens et de préparation en amont, ils ont réussi à embarquer une bonne partie des étudiants dans leur mouvement de protestation avant de paralyser momentanément les cours avec le slogan «non à la soutenance».
Des représentants de ce mouvement ont été reçus par le recteur de l’Université qui a parlé d’incompréhension entre ces étudiants et leur cheffe de département. Il a réussi à donner satisfaction à la revendication des étudiants.
«Avec la licence professionnelle bac + 4, il y a toujours un rapport de synthèse que tout étudiant sortant doit rédiger pour valider les 240 crédits. Mais un rapport de synthèse est différent d’un mémoire dans la compréhension d’un étudiant. Madame la cheffe de département avait fait allusion à un mémoire, ce qui n’était pas normal. Séance tenante, j’ai fait comprendre aux étudiants ce matin que c’était une erreur de langage de sa part. Je leur ai expliqué que ce n’est plus un mémoire qu’ils doivent faire mais un rapport de synthèse sur des grilles qui seront proposées par les différents encadreurs», a déclaré à la presse le recteur Dr Alkhaly Bah.
Alhassane Sow, le porte-parole des étudiants, s’est félicité de cette solution apportée par le recteur, mais il n’a pas manqué de flétrir l’Université qui, selon lui, ne tient compte que de son image et non de la situation économique des étudiants.
«C’était une soutenance imposée par la dame, oubliant que nous sommes ici avec des difficultés qui ne nous permettent pas de tenir le coup, vu les moyens économiques de chaque étudiant. Le recteur nous à donné une réponse satisfaisante disant que la décision ne devait pas venir de la cheffe de département, mais de lui. Il nous a rassurés qu’on ne va pas soutenir et il a en fin accepté nos propositions qui étaient de travailler sur une grille pour les journalistes et un projet pour les communicants… », a-t-il dit.
Au moment où quittions les lieux, aux environs de midi, tout semblait rentrer dans l’ordre.
Mamadou Sagnane