Dans le but de connaître les préoccupations réelles des citoyens vivants à l’intérieur du pays, le conseil ministériel a été désorienté cette année vers cette partie de la Guinée et s’est tenu pendant un mois
De retour à Conakry, la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation en compagnie de deux autres ministres, a fait le compte-rendu des activités réalisées par son département au cour de cette immersion.
Selon Dr Diaka Sidibé, ce déplacement a permis à son ministère de prendre langue avec les étudiants et les enseignants afin de déceler leur problème et en découvrir d’autres.
« Au niveau de l’enseignement supérieur, le constat reste le même. Aujourd’hui, sans vous mentir cette immersion a été aussi une révélation principalement pour le département de l’enseignement supérieur. Cette immersion nous a permis de voir entre autres, notre passage au mois de février, mars est-ce que des recommandations formulées à l’endroit des responsables d’établissements avaient été prises pour compte. Sans manquer de rappeler que lors de cette immersion, il y a eu réellement des échanges francs entre les étudiants et la délégation, mais aussi entre les enseignants, et nous avons remarqué quand même qu’aujourd’hui, le souci principal des étudiants guinéens, c’est la formation, mais surtout après le diplôme qu’est-ce qu’ils peuvent devenir. L’engouement était là pour nous expliquer et de l’autre côté, nous, nous sommes prêtés à l’exercice d’échanger avec eux. Par rapport aux enseignants aussi, nous avons faits le même exercice. Nous avons échangé avec les enseignants et la problématique qui se pose aujourd’hui, c’est la formation des formateurs. Heureusement que notre dynamique aujourd’hui au département c’est en faire de la formation des formateurs un levier et surtout une priorité. Depuis quelques jours , près de 358 enseignants ont bénéficié de la formation des formateurs au niveau Master, doctorat et au niveau de la recherche doctorale », a-t-elle mentionné.
Très engagée à faire rayonner ce département, Diaka Sidibé est revenue sur les perspectives envisagées pour satisfaire le besoin de ces derniers.
« La première des choses d’abord, il faudrait qu’on arrive à dérouler exactement notre feuille de route. Parce que toute la préoccupation de l’enseignement supérieur aujourd’hui se trouve éluder dans cette lettre de mission. Et de façon très concrète comme je l’ai dit, c’est de pouvoir équiper les institutions de l’enseignement supérieur et les institutions de recherche des équipements pour faciliter d’une part la pédagogie, l’adéquation entre la théorie et la pratique, mais d’autre part, permettre aux enseignants de pouvoir faire la recherche. Amplifier la formation des formateurs, mais de façon très urgente », a-t-elle insisté au cours d’une conférence de presse ce vendredi 1er juillet 2022 à Conakry.
Mama Adama Sylla