L’Autorité Nationale d’Assurance Qualité (ANAQ), a ouvert, ce vendredi 21 juin, la première session extraordinaire de son Conseil d’Administration, dans une université de la place.
Durant cette session qui va durer deux jours, le conseil dirigé par Dr Saliou Bella, aura l’occasion de valider le plan d’action de l’année, mais aussi et surtout poser le diagnostic, après 8 mois d’existence, pour un engagement sincère, afin de qualifier davantage le système éducatif guinéen.
« Durant cette session, nous allons nous consacrer à notre plan d’action de l’année, au fonctionnement, aux moyens nécessaires pour l’exécution des différentes activités et à la coopération avec les institutions sœurs. Les tâches qui nous attendent exigent des engagements forts, entiers, des collaborations étroites, sincères, pérennantes, des mises à jour appropriées, le tout couronné par la plus grande objectivité, neutralité et responsabilité », a notifié Dr Saliou Bella, président du Conseil d’Administration de l’ANAQ.
L’état des lieux du système éducatif guinéen à ce jour, est fondamentalement inquiétant. C’est pourquoi, durant cette session, l’accent sera mis, selon le secrétaire exécutif de l’ANAQ, sur l’évaluation d’une cinquantaine de programmes pour l’année prochaine, afin de qualifier le niveau des sortants d’université.
« Le plan est axé essentiellement sur, du point de vue de notre corps de métier, l’évaluation d’une cinquantaine de programmes pour l’année prochaine. Au-delà de l’évaluation des programmes que nous voulons pour l’année prochaine, nous allons faire d’autres activités propres à l’ANAQ y compris la dématérialisation complète de notre système de gestion, de documents ‘’de l’année’’. L’état des lieux aujourd’hui, c’est qu’il faut se retrousser les manches, il y a des problèmes à tous les niveaux. Il faut s’engager à l’évaluation pour voir, quels sont les programmes qui répondent, quels sont ceux qui ne répondent pas et quelle correction il faut y apporter pour que nos diplômés qui sortent des universités, puissent être suffisamment compétitifs sur le marché de l’emploi », a expliqué Pr Kabinet Oularé, secrétaire exécutif de l’ANAQ.
Dans son discours d’ouverture, le président du CA a exhorté les trois organismes de l’ANAQ, qui doivent travailler ensemble sur tous les points qui leur sont communs, à s’occuper ensuite, avec la détermination requise, des rôles qui leurs sont exclusifs. Les institutions de formation et de recherche, doivent observer les mêmes comportements, a insisté Dr Saliou Bella.
MohamedNana Bangoura
