Membre de l’Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique (ANAD), le président du Mouvement « Nos Valeurs Communes », s’est exprimé sur le sujet lié à la reprise des manifestations de rue en Guinée.
Pour Étienne Soropogui, ancien responsable des opérations à la Commission Électorale Nationale Indépendante, personne n’a envie qu’il y ait un bras de fer.
Ce leader politique guinéen invite l’ensemble des acteurs à se mettre autour de la table, afin de discuter des questions essentielles.
« Personne n’a envie de manifester, personne n’a envie d’entretenir un climat de bras de fer ou de rapport de force très honnêtement. J’ai fait deux fois la prison sous Alpha Condé. Nous n’avons pas envie de reproduire ce schéma. Nous n’avons pas fini de purger les fardeaux psychologiques que nous avons sur notre mémoire collective, notamment en lien avec les tueries du 28 septembre et les récentes tueries qui ont eu lieu sous Alpha Condé. Je crois qu’il faut se ressaisir. Ceux qui sont aujourd’hui aux commandes de notre pays sont interpellés plus que nous autres, parce que c’est eux qui ont le volant en main. Ce sont eux qui sont en position de force, c’est eux qui sont interpellés à se ressaisir. L’échec de Doumbouya pourrait impacter toute sa génération, c’est en cela qu’il doit pouvoir écouter. Les clivages ne profitent pas à la Guinée », a-t-il invité dans l’émission Mirador ce vendredi 27 mai 2022.
Hadja Kadé Barry