Devant la presse, samedi dernier, le président du PADES s’est montré très amer contre la gouvernance face à la situation sociale et politique qui prévaut dans le pays.
Dans son intervention, Dr Ousmane Kaba a exprimé sa crainte de voir le pays faire face à des troubles en cas de couplage des élections législatives et du référendum sur une nouvelle constitution.
« La moitié de la CENI, a démissionnée pratiquement. Donc, c’est une commission indépendante des élections, qui est amputée de sept commissaires, cela pose déjà problème et nous souhaitons que ces élections se passent avec toute la transparence. Mais aujourd’hui, je ne peux pas être optimiste dans la mesure où nous avons déjà des recensements çà et là dans le pays, des recensements qui sont clandestins, ça veut dire que les problèmes commencent déjà, je pense que nous devons tirer une sonnette d’alarme et de ne pas attendre que notre pays soit dans toutes les difficultés pour en parler. Personne ne peut vous dire exactement ce qui va se passer, le 28 Décembre 2019, date des élections annoncées par la CENI. Il reste des zones d’ombre, parce qu’on parle d’élections législatives mais aussi de référendum. Est-ce que nous allons avoir des élections couplées ou des élections dissociées ? Personne ne peut donner une réponse définitive s’il s’agit d’élections législatives, il y a encore une chance que ça se passe mais si jamais, on couple avec le référendum, je crains bien que le pays n’aille vers une déstabilisation », a-t-il mis en garde.
Hadjiratou Bah