En Guinée, les acteurs impliqués dans le processus des examens nationaux, sont désormais dans l’obligation de prêter serment, en jurant sur le Coran ou sur la Bible. La démarche vise à lutter contre les dysfonctionnements, notamment les cas de fraude lors de ces examens, prévus le mois prochain.
Opposé à cette démarche, le secrétaire général de la FSPE Salifou Camara estime qu’il n’y avait pas lieu de faire jurer des encadreurs sur le Coran ou sur la Bible.
A en croire le leader syndical, le bon traitement du personnel enseignant pendant la période des examens suffît largement pour lutter contre les fraudes et d’autres anomalies.
« Si les surveillants, les délégués, les correcteurs étaient bien rémunérés avec la prime du secrétariat qui allait être reversée sur la prime de correction et de surveillance, j’en suis sûr qu’on n’avait pas besoin de mettre la main sur le Coran ou sur la Bible (…) Le coran et la Bible sont des livres sacrés. Le monde est assis sur le coran. Alors on ne blague pas avec le coran. Encore une fois, si les gens sont bien traités pendant ces jours des examens, je ne pense qu’on n’a pas besoin de leur dire de mettre la main sur le coran », a-t-il déclaré.
Il a par ailleurs déploré l’exclusion de l’intersyndicale de l’éducation des travaux de l’atelier préparatoire des examens nationaux session 2022.
Alhassane Fofana