Plusieurs jours après le rejet du recours des partis politiques concernant la falsification de la constitution, le sujet fait encore débat dans le landerneau politique guinéen.
A la suite de nombreux acteurs politiques de l’opposition, le président de l’Union des Forces Démocratiques s’est aussi prononcé sur la question.
Mamadou Bah « Badiko » dit regretter que la Cour Constitutionnelle se soit purement et simplement alignée sur la, position du pouvoir exécutif.
Une situation, selon lui, qui ne fera qu’aggraver la crise politique et la crise de confiance.
« … L’anomalie c’est déjà le référendum. On a convoqué les élections législatives, sans rien dire et puis après on a couplé à ça le référendum. Donc, les comportements absolument immoraux ont commencé en ce moment-là. A notre sens, nous avons dit que c’est du banditisme politique. Malheureusement, toutes les pratiques qu’il y a eu après, relève du même qualificatif. On ne respecte pas le peuple de Guinée (…). La falsification d’écritures sacrées comme la constitution, c’est un acte criminel normalement. Nous avons regretté que la cour constitutionnelle se soit alignée purement et simplement sur la position du pouvoir exécutif. Alors qu’ils avaient là une excellente occasion de faire œuvre utile, de calmer le jeu et de dire le droit (…). Mais, ils ont raté cette occasion. Ce qui ne fera qu’aggraver la crise politique et la crise de confiance dans le monde politique guinéen », a-t-il laissé entendre.
DOURA