Dans la perspective d’un duel de titans entre deux mastodontes du football Guinéen, dans le cadre du congrès électif de la Féguifoot, les langues se délient.
Chacun y va de ses commentaires, des plus passionnants au plus insensés.
En face du Président sortant qui devrait être, sans doute, candidat pour sa propre succession et qui reste pour l’heure le grandissime favori pour le poste, il y a une cohorte de personnes.
Celles-ci, dans une entente circonstancielle, sont décidées de briser le rêve du président du Horoya qui veut rempiler pour un autre mandat à la tête de la FEGUIFOOT.
Ça devait plutôt être un combat d’idées.
A Antonio de défendre son bilan et à KPC de proposer un programme. Mais la réalité, tout autre, est hélas faite de conjectures.
Le Président du Hafia et ses soutiens, continuent de ressasser, ce qui à leurs yeux, n’a pas été bien fait, comme ça existe dans toute gestion humaine. Ils feignent ignorer, et à juste raison, un bilan qui, en dépit de certaines actions qui l’entachent, a eu le mérite, aux dires des observateurs, d’assurer au football Guinéen, son ascension d’un grand palier.
En effet, on s’adonne à des sorties médiatiques prolixes, pour caricaturer une réalité pourtant tangible.
Il est pourtant évident que le championnat local s’est qualifié avec pour avantage la grande représentation des clubs dans les compétitions sur le continent.
Il est aussi évident que le candidat sortant, tout comme celui aux aguets pour le poste, sont tous des grands mécènes. Le premier, par contre est connu dans le milieu, pour ses actions désintéressées et pour sa passion largement au-dessus de celle de son concurrent.
Dans les prochaines publications, nous tenterons de recentrer le débat sur les acquis des deux candidats, qui ont des parcours similaires dans la gestion du football, mais avec des résultats différents qui édifieront à coup sûr.
Mognouma