Le fermeture des frontières terrestres de la Guinée avec trois de ses voisins continue de susciter le débat dans la cité.
Dans un entretien accordé àmosaiqueguinee.com ce lundi 11 janvier 2021, le président du GOHA a estimé que cette fermeture prolongée des frontières n’est ni plus ni moins qu’un règlement de compte à l’endroit des commerçants et des transporteurs.
« Ils ont fermé les frontières unilatéralement, juste pour gâter les biens des opérateurs économiques, pour appauvrir les commerçants et les transporteurs et aussi affamées la population, parce que la réalité du terrain est là, les transactions entre ces pays, tournent depuis toujours. Donc la libre circulation des personnes et des biens a été aussi violé au sein de l’espace de la CEDEAO, par Alpha Condé. Ainsi, nous on n’a pas à aller plaidé qui que que ce soit pour quoi que ce soit», a lancé d’entrée chérif Abdallah
Outre la menace de grève, le GOHA à travers son président menace également d’intenter des actions judiciaires contre l’État guinéen.
« On va mettre la pression, on va revendiquer et appliquer ce qui est de nos droits, les frontières seront ouvertes de gré ou de force. Nous allons également engagés des procédures devant les tribunaux compétents, en plus on va ajouter à cela un mouvement de grève pour arrêter tout ce qui est activité de transport et de commerce jusqu’à que le problème soit réglé», a-t-il menacé.
Il faut rappeler que l’État guinéen a fermé ses frontières avec le Sénégal, la Guinée Bissau, et la Sierra à la veille du scrutin présidentiel d’octobre 2020 en invoquant des raisons de sécurité d’État.
Hadjiratou Bah