Dans son grand oral face à la représentation nationale, Kassory Fofana, premier ministre chef de gouvernement, s’était aussi prononcé sur la fermeture des frontières guinéennes avec certains pays limitrophes notamment le Sénégal et la Guinée-Bissau.
D’après lui, la réouverture des frontières nécessite la garantie non seulement de la sécurité mais aussi des services pour dit-il un échange d’informations et de renseignements.
«...pendant les élections, notamment la présidentielle, vous avez vu dans quelles conditions les policiers, nos frères en armes ont été parfois égorgés. Et nous savons qu’il y a eu beaucoup d’infiltration. En tout cas, l’intelligence et les renseignements dont nous disposions à l’époque, avec des preuves, se prêtaient à cela. D’où la nécessité, pour protéger le pays, de fermer.Si on doit ouvrir et on est disposé à l’ouvrir, il faut que les conditions d’une meilleure sécurité, d’une meilleure collaboration avec les pays voisins concernés pour garantir la sécurité minimum et garantir leurs services pour un échange d’information et de renseignements pour que personne, comme nous le faisons ici, que personne ne prête son pays à des activités subjectives », a-t-il déclaré.
« Ainsi personne ne doit prêter son pays comme point de passage pour les fauteurs de troubles et de mal », ajoute-t-il.
Il a par ailleurs rappelé que la Guinée a déjà commencé cet exercice avec la Sierra-Léone.
« Nous ne poursuivrons avec les autres pays que si les conditions pour garantir la sécurité sont réunies. Il n y a pas de raison qu’on n’ouvre pas », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana