A l’image des autres pays touchés par le coronavirus, le président Alpha Condé a décrété hier jeudi, l’état d’urgence sanitaire pour 30 jours.
Cette mesure prévoit entre autres, la fermeture de toutes les frontières terrestres pour les usagers pendant 30 jours. Seulement les marchandises seront autorisées à entrer sur le territoire pendant cette période.
Cette décision qui vient allonger la liste des mesures déjà prises afin de lutter contre cette pandémie, n’est pas la bienvenue au sein de l’union nationale des transporteurs routiers de Guinée (UNTRG).
Pour Amadou Bah, secrétaire général par intérim, qui s’est prêté aux questions de Mosaïqueguinée.com ce vendredi, toute prise de décision des autorités concernant le transport devait être concertée.
« On a un droit quand-même, quand il y’a une décision qui doit être prise comme la fermeture des frontières, qui est quelque chose qui concerne le transport, nous devons être informés au moins discuter avec nous pour certaines mesures, pour aider les transporteurs ou les conducteurs », a-t-il indiqué.
Cependant, il n’a pas manqué de souligner que cette décision aurait dû être prise très tôt au regard de la dangerosité de la pandémie.
« Vous savez cette maladie qui vient d’arriver est une guerre mondiale, parce que dans tous les pays du monde il y a cette maladie. Moi je dis vraiment, la décision prise par le président de la république pour la fermeture des frontières ou la limitation de transports des personnes, c’est quelque chose qui devrait être fait depuis bien avant, pour protéger les citoyens », a-t-il laissé entendre.
Mama Adama Sylla