Alors que les fidèles musulmans vont dans quelques jours débuter le mois saint de ramadan, les prix toujours maintenus à la hausse.
Ce qui veut dire que cette année encore en Guinée, ce mois saint se déroulera dans une conjoncture extrêmement difficile pour la plupart des croyants.
Pour cause, des aliments permettant à ces citoyens de faire une rupture de jeûne digne de nom, sont très coûteux sur le marché .
Au marché Niger dans la commune de Kaloum, le constat est très déplorable.
Là-bas, tout comme dans plusieurs marchés, le sac de riz cultivé chez nous et le sac de riz importé gardent leur prix initial. C’est-à-dire, il n’y a pas eu d’augmentation ni de diminution, même à la veille du mois béni.
Quant aux sacs de maïs, de sucre, le prix a été revu à la hausse et, le sac de sorgho est devenu de l’or.
Tout simplement, parce que cet aliment très sollicité pendant cette période est devenu très cher.
Compte tenu de sa cherté, certaines commerçantes de ce marché ont préféré abandonner sa vente.
Aux dires de celles-ci, cette fois-ci l’engouement n’est pas de détail contrairement à l’année dernière.
La bonne nouvelle est que, le prix du sac de pomme de terre et celui du sac d’oignon ont diminué cette fois-ci.
Au marché Madina également situé dans la zone de Dixinn, c’est presque le même constat. Dans ce lieu de change aussi, pour tous les éléments cités ci-haut, les prix n’ont pas baissé.
Au niveau des condiments, tels que piment, tomate fraîche, tomate en patte, aubergine verte, violette, gombo,… le prix ne fait qu’augmenter du jour au lendemain.
À rappeler que suite à cette augmentation exorbitante du prix des produits dans le pays, le président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya a rencontré la semaine dernière les opérateurs économiques et leur a demandé de tout mettre en œuvre pour procéder à la diminution du prix de ces produits.
Reste à savoir si cette demande du président de la transition aura une suite favorable.
Attendons de voir !
Mama Adama Sylla