En l’absence des figures de proue de la classe politique, les facilitatrices ont remis au président de la transition, les conclusions du cadre de dialogue inter guinéen.
Plusieurs recommandations y sont formulées, notamment la limitation d’âge pour candidater à la présidence de la République.
Pour le chargé de communication du parti UFR, Fodé Baldé, les conclusions issues de ce cadre de dialogue sont nulles et de nul effet en ce sens qu’il s’agit d’un cadre de dialogue qui a été rejeté, tant au niveau interne par l’Inter Coalition FNDC politique, ANAD, le RPG-AEC, ainsi que le Forum des Forces Sociales qu’au niveau sous régional par la CEDEAO.
«C’est pour cette raison que la CEDEAO a été amené à appeler, le 4 décembre dernier, un dialogue inclusif avec possibilité de le délocaliser. Nous en sommes à ce niveau », a-t-il confié à un journaliste demosaiqueguinee.com.
S’agissant de la limitation d’âge pour candidater à la présidentielle, Fodé Baldé a déclaré que c’est une décision qui vise son leader, pour dit-il l’exclure de la course à la présidentielle.
«Tout le monde le sait, cela vise mon leader, le Président Sidya TOURE. Du coup, cette loi viole son caractère sacro-saint et impersonnel. Cependant, une loi doit être impersonnelle. Mieux, dans toutes les démocraties mêmes les plus bananières, le seul et unique critère pour disqualifier un citoyen qui jouit de ses droits c’est le rapport médical d’un groupe de médecins assermentés. On peut avoir 39 ans et ne pas être en capacité de briguer un poste électif suite à un rapport médical »,a-t-il fait savoir.
En se référant à ces conclusions, le responsable de communication en déduit qu’on peut conclure que le cadre a servi à valider les intentions jusqu’ici inavouées du CNRD et de certains visant à disqualifier ceux contre qui aucun dossier de malversation financière n’a été trouvé.
«Je rappelle et j’insiste que les recommandations de ce cadre de dialogue ne nous concernent pas. Mieux elles révèlent les intentions et cela nous permet de nous remobiliser et attendre le mot d’ordre des acteurs politiques et sociaux du pays »,a-t-il conclu.
Alhassane Fofana