Malgré les mesures idoines prises par l’actuel ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation pour éviter la tricherie lors des examens nationaux 2021-2022, plusieurs cas de fraudes et substitutions ont été constatés au baccalauréat unique et au BEPC.
Pour Kabinet Kaba, responsable de l’Association Scolaire et Estudiantine de Guinée ( ASEG), cet acte est la résultante du rejet pure et simple des dispositions mises en place par son prédécesseur.
D’après lui, ces anciennes mesures pouvaient permettre aux autorités de l’éducation de prévenir ce dysfonctionnement et de mettre en garde les candidats.
« Les regains de fraudes aux examens nationaux, surtout l’utilisation de téléphones et les cas de substitution ne sont pas beaucoup surprenants dans la mesure où le ministère n’a pas pris de dispositions rationnelles pour pourvoir endiguer ces cas de fraudes. Je rappelle que l’année dernière, il y a eu quelques innovations notamment lors de la session 2021, mais cette année, cela a été rejeté par l’actuel ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation. Donc, c’est ce qui a favorisé cette année une recrudescence de la fraude. Quand on prend par exemple le cas de substitution, c’est parce que tout simplement le fichier n’est pas biométrisé et le cas de l’utilisation des téléphones, les sujets qui circulent sur les réseaux sociaux c’est parce que quelque part il n’y a pas de méthode de prévention de l’utilisation des téléphone », a-t-il fait savoir.
Nonobstant cela, il s’est réjoui de l’intervention de la justice dans cette affaire tout en souhaitant sa continuité.
« Par ailleurs, nous saluons les cas d’arrestation qui ont eu lieu, mais nous souhaitons que cela ne s’arrête pas là. Il faut qu’effectivement la loi soit appliquée », a-t-il souligné au micro de mosaiqueguinee.comce lundi 20 juin 2022
Mama Adama Sylla