Après le léger remaniement gouvernemental sur fond de petits arrangements entre des privilégiés du régime, le Président de la république pensait tout calmer dans le bled.
Il pensait avoir réussi à prévenir d’éventuelles contestations de son acte, notamment dans son camp politique. C’est tout le contraire qui se produit.
Bien qu’officiellement, dans sa famille politique, on semble s’accommoder avec ce lifting qui, d’un point de vue éthique, pour certaines récompenses, est abject, il y en a par contre qui laissent apparaitre par procuration, leurs colères.
La colère d’avoir été lésé dans le partage ultime dont-ils s’estiment les plus méritants, de par leur engagement politique, leur formation et leur attachement aux idéaux de celui qui a le pouvoir de nommer.
La fronde au sein de la défunte LCC destinée à réclamer ce qui a été convenu depuis la signature du certificat de décès du parti, il y a plus de dix ans, ne serait être le fruit du hasard.
Mieux, la coïncidence avec le tricotage du gouvernement, par des gens que ces frondeurs appellent des ‘’parvenus’’ de leur pouvoir, est aussi éloquente.
Pour rappel, quand les frondeurs ménagent leur ancien Président Malick Sankhon, pour rendre coupables d’autres, qui sont, selon eux, la cause de leur malheur, ça veut tout dire.
Mognouma