C’est le ministre de la santé, médecin Général Rémy Lamah qui a présidé ce mardi, la cérémonie de lancement de cette campagne de vaccination à longue échelle en présence du représentant de l’OMS en Guinée et des autorités locales.
Avec le soutient de l’organisation mondiale de la santé, le gouvernement guinéen et ses partenaires entendent, à travers cette campagne, aller plus vite que le virus par la délimitation des zones à vacciner, identifier et vacciner 100% des cibles potentielles.
» Cette campagne cible les personnels soignants et les contacts identifiés à Gouécké, N’zérékoré, Lola et Léro « , a déclaré le ministre de la santé, médecin Général Rémy Lamah qui a invité les différents acteurs de la riposte à aller au-delà du taux de la couverture vaccinale.
Pour le représentant de l’OMS en Guinée, la résurgence du virus Ebola en Guinée a été prise comme une épidémie à haut risque pour la Guinée et la sous-préfecture de Gouécké.
» C’est pour cette raison que le risque a été évalué par l’ensemble des partenaires et le programme des urgences de l’OMS en lien avec tous les partenaires du système des nations unies. Un vaccin a pu être mis à la disposition des communautés contre la propagation de cette maladie. C’est un vaccin qui est sûr et qui a été utilisé à grande échelle en République Démocratique du Congo « , a fait savoir Pr Georges Alfred Ki-zerbo qui a annoncé la mise à la disposition des traitements pour les malades déjà hospitalisés.
Selon lui, ces vaccins « inoffensifs » qui sont mis à disposition à travers le programme des urgences de l’organisation mondiale de la santé, » sont essentiellement destinés au cercle des contacts » notamment, les agents de santé et les vaccinateurs.
Il faut dire que c’est le préfet de N’zérékoré, Sâa Yola Tolno qui a été le premier à se faire vacciner, suivi du sous-préfet et le médecin chef du centre de santé amélioré de Gouécké.
Alexis Kolié