A quelques jours de la fête de Ramadan, le marché central de Labé est plein comme un œuf, même si les vendeurs se plaignent de la rareté de clients et que ces derniers dénoncent la hausse des prix.
Trouvé devant sa boutique, ce vendeur de vêtements et chaussures pour hommes et enfants soutient que la conjoncture économique actuelle expliquerait le fait que les acheteurs se font rares.
« Nous ne gagnons pas plus de 10 mille ou 5 mille sur chaque article vendu. La vie est chère et les prix ont augmenté. Certains parents viennent avec leurs enfants et il leur est très difficile de les satisfaire tous », dit Alhassane Gonkou Bah.
Cette autre vendeuse de Bazins souligne ceci.
« Vraiment cette année, c’est un peu dur. Les clients viennent, mais ils ont besoin d’acheter des habits de luxe mais ils n’ont pas assez d’argent. L’année dernière est mieux que celle-ci. Vous avez vu les vitres sont pleines, la marchandise est là mais la clientèle se fait rare. Cette fois-ci, vraiment ça n’a pas marché beaucoup comme d’habitude », regrette Ousmane Diallo
De son côté, ce client rencontré au plus grand centre de négoce fustige la hausse des prix avant de lancer un appel aux commerçants.
« Les prix sont très élevés cette année contrairement à l’année précédente. J’invite les vendeurs à diminuer les prix pour qu’on puisse s’approvisionner avant la fête puisque la conjoncture actuelle est très difficile », déplore Ibrahima Sory Sow.
Aissatou Zawiya Diallo, correspondante régionale de Mosaiqueguinee.com