A la veille de la grève déclenchée par l’intersyndicale de l’éducation, Aboubacar Soumah et dame Kadiatou Bah tous responsables du SLECG, ont dans une sortie médiatique, invité le corps professoral à ne pas observer cette cessation d’activité.
Pour le secrétaire général du Syndicat National de l’Éducation (SNE), cette réaction démontre que ces derniers ont été corrompus et ne veulent pas faciliter non plus la tâche aux personnes ayant la volonté de trouver des solutions aux problèmes qui assaillent le secteur de l’éducation.
Avec un ton ferme, il affirme ceci : « ce qui est sûr, nous serons en grève »
« Nous les membres du Syndicat National de l’Éducation (SNE), nous sommes très sereins. Nous pensons qu’ils sont perturbés. Perturbés dans la mesure où, ils se présentent aujourd’hui comme étant des ennemis des enseignants, puisque ce que nous, nous demandons n’est que la résultante de la lutte pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. Comme, ils ont obtenu les 15 milliards de subvention avec 500 millions payés cash, alors ils peuvent se contenter de ça. Et pour dire que le moment n’est pas opportun, celui qui doit nous donner cette leçon, ce n’est pas le SLECG. A 4 semaines des élections communales de 2018, le SLECG a dit ici que l’État à l’argent pour payer les 8 millions et si ce sont eux qui disent que l’État n’a pas d’argent, cela nous fait rire. Nous, nous pensons que le protocole qu’ils ont signé, est un protocole de la honte, de la discorde qui n’est pas de nature à arranger les enseignants guinéens. Nous ne sommes pas dans un conflit d’ego, de jalousie, de vengeance et d’hypocrisie, parce que c’est ce que nous comprenons en eux. Là où, ils ont échoué, ils ne veulent pas que quelqu’un d’autre y réussisse et je pense que ce n’est pas syndicalement correct. En ce qui concerne le SLECG, nous, on n’est nullement contre. C’est leur décision », a martelé Michel Pépé Balamou au cours d’une interview accordée àmosaiqueguinee.comce week-end
Mama Adama Sylla