La grève déclenchée par les éboueurs de la société Albayrak ce lundi 08 novembre est loin de prendre fin.
Ce mardi matin encore, ces éboueurs ont exprimé leur mécontentement à la direction de cette société Turque qui refuse selon eux, de revoir leur conditions de vie et de travail.
« Nous sommes encore dans la rue aujourd’hui et aucun véhicule n’est sorti depuis le matin et on ne sortira pas aujourd’hui tant que notre situation n’est pas réglée. On est devant le siège de la société comme ça. Nous n’avons pas un salaire fixe. Certains sont payés à 700 mille, 800 mille. Nous souffrons vraiment et nous n’avons même pas d’équipements de travail », a déploré Sékou Mansaré.
Même si la direction d’albayrak a promis une augmentation de salaire à partir du mois de février 2022, ces employés ne comptent pas lâcher prise, tant que leurs revendications ne sont pas totalement satisfaites.
« On est pas satisfait. La grève continue jusqu’à nouvel ordre. Nous avons besoin d’une réponse clair, il y a combien d’année la société Albayrak est là et jusque-là on n’a pas une structure syndicale. Il y a eu trop de promesses, mais cette fois si nous voulons que cela soit clair. Nous avons besoin que nos conditions de vie soient remplies, même si c’est à 80% », a réitéré le porte-parole des chauffeurs.
Aïssata Barry