Apparemment, le gouvernement guinéen semble avoir épuisé toutes ses forces dans ses négociations avec le syndicat. Faute de propositions concrètes à faire au SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée), le gouvernement par la voix du ministre d’Etat, conseiller personnel du Président de la République, a soumis une doléance aux syndicalistes, ce vendredi, 09 mars 2018, au palais du peuple. Il s’agit de demander à ces derniers de lever le mot d’ordre de grève qui paralyse l’enseignement pré-universitaire depuis près d’un mois maintenant.
« Nous demandons aux syndicaliste d’examiner avec bienveillance et indulgence les nouvelles propositions que le gouvernement vient de faire de manière à suspendre la grève et permettre à nos enfants de reprendre le chemin de l’école pour mettre fin à l’angoisse des parents, mais aussi que l’avenir prometteur de notre jeunesse soit plus important que tout ce que nous pouvons avoir comme frustrations ou colères légitimes », nous a confié Tibou Kamara.
Pratiquement, le gouvernement guinéen semble avoir le dos au mur et ne sait plus sur quel bien danser pour contenir cette grève qui perdure, ce au grand dam de l’élève guinéen.
Mais les syndicalistes qui se montrent catégoriques et invariables entendront-ils d’une bonne oreille ce cri de détresse d’un gouvernement visiblement en court de solutions pour répondre à leurs sollicitudes ?
Nous le saurons demain à l’issue de leur assemblée générale prévue à son siège.
Alhassane Fofana