L’étau se resserre sur le pouvoir d’Alpha Condé. Après le mouvement « mobilisation pour sauver l’école guinéenne », c’est au tour de la coalition des jeunes citoyens de Guinée, de hausser le ton. Dans sa sortie médiatique de ce dimanche, 25 février 2018, elle demande à l’Etat de négocier avec le syndicat à l’origine de la grève. Ce, dans 72 heures. Passer ce délai, la coalition se dit prête à organiser des manifestations dans tout le pays jusqu’à ce qu’un accord satisfaisant soit trouvé pour que les élèves guinéens reprennent le chemin de l’école. C’est du moins ce qu’elle a fait savoir aujourd’hui au micro d’un reporter de Mosaiqueguinee.com.
«Nous appelons le gouvernement à une négociation directe, franche et immédiate avec le bureau exécutif national élu du SLECG en vue du retour urgent des enfants de Guinée dans les classes. (…) Dans cet esprit, nous donnons un ultimatum de 72 heures pour la conclusion d’un accord définitif sur les points de revendication afin que les enfants bénéficient d’une année scolaire stable et apaisée. Passé ce délai, nous, jeunes citoyens des communes et des préfectures organiseront des manifestations sur tout le territoire jusqu’à ce que notre appel soit entendu», a-t-elle fait savoir dans une déclaration lue par son porte-parole, Koman Goganan Konomou.
Pour l’heure, le SLECG, version Aboubacar Soumah qui n’entend pas baisser les bras jusqu’à la satisfaction totale de ses revendications, dit poursuivre la grève et elle entrera dès le lundi, 26 février 2018 dans sa 3è semaine.
Alhassane Fofana