Suite au non respecte des engagements pris par les autorités éducatives, le syndicat national autonome de l’enseignement supérieur (SNAESURS), a depuis quelques jours, déclenché une grève dans des institutions d’enseignement supérieur publiques du pays.
Une paralysie des cours, qui, à nouveau met à rude épreuve l’enseignement guinéen déjà affecté par les précédentes grèves et les effets néfastes du Covid-19.
Pour le coordinateur général du réseau COJELPAID, c’est dommage de voir la Guinée continuer avec les mêmes perturbations.
Abdoul Sacko, pense que les enseignants sont dans leurs droits, c’est pourquoi il invite les responsables de l’éducation à trouver une issue favorable pour une sortie de crise.
«C’est regrettable de constater que l’éducation guinéenne est à nouveau plongée dans une nouvelle crise. D’une part, la grève des enseignants, je pense qu’il ne faut pas épiloguer autour, parce que c’est consacrer par nos textes de loi. C’est normal, si leurs conditions de travail ne leur permettent pas de donner une éducation de qualité aux enfants. Et d’autre part, ce sont les conséquences de la non-application des résolutions issues des accords antérieurs. Parce que de tout évidence, je ne crois pas que les enseignants demandent d’autres revendications, mais plutôt ils demandent l’application des engagements que l’État a eus à prendre. Il revient aux autorités de faire face aux problèmes éducatifs en mettant l’éducation au centre de leurs préoccupations tout en pensant aux enseignants par l’application des engagements», a-t-il exhorté au micro de Mosaiqueguinee.com.
Mama Adama Sylla