Depuis sa notification en Guinée le mois de mai dernier, la grippe aviaire continue de faire des victimes dans des fermes avicoles de Coyah et Forécariah.
La riposte engagée par le ministère de la santé à travers la Direction national des services vétérinaires continue. Selon son premier responsable Idriss Doumbouya que nous avons interrogé ce jeudi 23 juin, même s’il y a des fausses alertes dans d’autres zones, les infections sont pour le moment circonscrites.
« La riposte se poursuit. Jusque-là, il n’y a pas de nouvelles zones ajoutées à celles du début. Nous avons eu des alertes, mais heureusement, c’était des fausses alertes. Pour chaque nouvelle alerte qu’on a eue, les échantillons envoyés à Conakry se sont révélés négatifs. Le dédommagement est un rôle régalien de l’Etat et il jouera ce rôle. Pour le moment, nous sommes dans le processus de riposte, si on commence le dédommagement, c’est autre chose », a-t-il dit.
Par ailleurs, notre interlocuteur a affirmé qu’à cause de la non-caractérisation du virus pour le moment, il n’y a pas de possibilité d’utiliser des vaccins.
« On autorise le vaccin que quand la caractérisation du virus est terminé, mais ce n’est pas encore le cas. Et, toutes les catégories de grippe sont caractérisées par la mutation. Si on autorise le vaccin aujourd’hui et que demain il y a mutation, ça va être alors pour le Covid-19. Pour le moment, on ne peut pas autoriser le vaccin. Au-delà, il y a un arrêté sur les molécules à introduire en Guinée qui n’autorise celui qui pourrait être utilisé contre la grippe en Guinée. Alors pour faire introduire ce molécule en Guinée même si autorisation venait être donnée, il faudra changer cet arrêté en autorisant ce molécule. On ne peut parler de vaccin que quand on va terminer la caractérisation », a-t-il expliqué.
MohamedNana Bangoura