Dans un communiqué lu ce mardi 31 mai 2022 le comité national de rassemblement pour le développement (CNRD) a réagi à la demande du haut commissariat des Nations Unies en ce qui concerne l’interdiction des manifestations en Guinée.
Le CNRD a travers son président a rappelé que depuis sa prise du pouvoir le 05 septembre 2021, il a œuvré dans le sens du respect des droit fondamentaux en énumérant tout ce qu’il a réalisé, notamment :
La libération des sièges de certains partis politiques et de tous les détenus politiques, la liberté d’expression, la restitution des documents de voyage et le retour des exilés politiques.
Plus loin le CNRD a rappelé, que de 2010 à 2021 la Guinée a connu plus de 700 marches violentes qui ont occasionné des centaines de morts de milliers de blessés, et de dégâts matériels innombrables sur tout le territoire national, dont les causes demeurent encore non élucider.
Dans la même perspective, le CNRD précise que le tissu social et la cohésion nationale ont été sérieusement éprouvés. Il rappelle encore que les malheureux événements du 28 septembre 2009 causés par les mêmes marches attendent toujours un dénouement judiciaire.
En conséquence, le CNRD insiste sur le fait que rien ne pourrait justifier les marches en cette « période sensible de la vie nationale où les guinéens ont repris à se parler en frères ».
Le CNRD et son président réitère donc qu’ « aucune marche ne sera autorisée aussi longtemps que les garanties d’encadrement ne seront pas réunies »
Hadjiratou Bah