«Considérant que ces structures au lieu de contribuer au renforcement de la cohésion et de l’unité nationale sont en train de devenir des sources de tensions et de crises sociales aux relents ethniques et régionales», l’Assemblée nationale a voté mercredi 6 janvier 2021, une résolution relative aufonctionnement descoordinations régionales et organisations assimilées en république de Guinée.
Le parlement guinéen demande la réglementation du fonctionnement de ces institutions. Interrogé à sur ce sujet, le président de la coordination du Manding montre que son organisation est favorable à cette résolution de l’Assemblée nationale.
«Je pense que quand les coordinations régionales sont règlementées et organisées, cela ne sera pas mauvais. Parce que les coordinations régionales sont des institutions coutumières qui ont toujours existé dans la société traditionnelle de notre pays», a réagi Elhadj Mohamed Saïba Doumbouya.
Selon lui, la région de la Haute Guinée n’a jamais connue de problème entre les patriarches à propos de la direction de leur coordination.
«Peut-être que les endroits sont différents. Sinon, en Haute Guinée, nous n’avons aucun problème et aucune contradiction entre les patriarches à ce que je sache. En Haute-guinée, quand on dit que c’est tel le plus âgé du Kabila, du village, de la préfecture ou de la région, tout le monde le respecte, se met à sa disposition et se soumet à sa décision. Il ne prend pas une décision et que les gens prennent le contrepied de celle-ci», a précisé le président de la coordination du Manding.
À noter que plusieurs voix s’élèvent pour la suppression pure et simple des coordinations régionales guinéennes.
Mamadou Sagnane