Dans une déclaration publiée ce lundi 06 septembre 2021, au lendemain du coup d’État orchestré par le colonel Mamadi Doumbouya, la Convergence pour la Renaissance de la Démocratie en Guinée (CORED), a fustigé l’attitude de la CEDEAO et de l’UA vis à vis de cette situation.
« Les organisations internationales comme la CEDEAO et l’Union Africaine ont fermé les yeux sur la violation flagrante des dispositions d’intangibilité contenues dans la constitution de 2010 déverrouillant ainsi la limitation à deux mandats pour le président de la République… l’UA et la CEDEAO, ont préféré valider le putsch orchestré par le régime, affaiblissant ainsi la pertinence et la crédibilité de ces institutions supranationale. Ainsi la rectification institutionnelle opérée ce 05 septembre ne doit pas être considéré comme un coup d’État au sens classique du terme», a lu Dame Makalé Camara présidente du FAN.
Composés de 18 partis politiques, la CORED prend acte de la nouvelle situation politique qui est intervenue le 05 septembre 2021, et demande au CNRD d’assurer le respect de l’intégrité physique du président Condé.
« Nous estimons que le CNRD ouvre de nouvelles perspectives en vue d’envisager l’avenir de la Guinée dans de meilleures dispositions. Dans cette logique, nous demandons l’instauration d’une transition politique inclusive, permettant de restaurer un nouvel ordre constitutionnel respectueux des fondamentaux….Nous demandons expressément aux dirigeants du CNRD d’assurer le respect et l’intégrité physique et moral de l’ancien président Alpha Condé et ses proches qui sont interpellés. Nous demandons également la libération de tous les détenus politiques…»,ont plaidé ces acteurs politiques de l’opposition.
Aïssata Barry