Dans un mémorandum rendu public jeudi 9 avril 2020 par le FNDC sur les événements survenus avant, pendant et après le double scrutin législatif et référendaire du 22 mars dernier, le front qui a relevé plusieurs cas de pertes en vies humaines ainsi que des violations des droits l’Homme, a dit ne pas reconnaître les institutions issues de ce processus et exige une commission d’enquête internationale.
« Le FNDC a décidé de ne pas reconnaître la Constitution et le Parlement qui seront issus de cette mascarade électorale et d’exiger la mise en place d’une Commission d’enquête internationale pour faire toute la lumière sur les multiples exactions et les crimes commis lors des manifestations contre le changement de Constitution », a-t-il signifié.
Déterminé à poursuivre son combat jusqu’à l’annulation mentionne-t-il de ce double scrutin, le front national pour la défense de la Constitution propose ainsi l’organisation de nouvelles élections précédée d’un dialogue inclusif.
« Sous réserve de l’annulation de ce double scrutin et de la mise en place de la Commission d’enquête ci-dessus demandée, un dialogue politique pourra être ouvert à l’effet de restaurer la paix et la confiance et d’identifier les conditions à réunir pour l’organisation d’élections libres, transparentes et inclusives, aussi bien pour la mise en place d’une Assemblée légitime que pour la présidentielle de 2020 », lit-on dans ce mémorandum qui date du 4 avril 2020.
Toutefois, ce front composé d’acteurs politiques et de la société civile, n’écarte pas la reprise de ce qu’il appelle la résistance citoyenne active et permanente pour satisfaire ses revendications.
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