Depuis 2016, le gouvernement guinéen tente de doter le pays, à travers des réformes engagées, d’une croissance économique sans précédent.
Si des réformes sont souvent annoncées ou mises en place, les répercussions de celles-ci sur le quotidien des citoyens, tardent à se ressentir.
En expliquant le processus que cela doit suivre, ce samedi 12 octobre, à l’occasion de la conférence de restitution d’une mission du FMI, le ministre de l’économie et des finances, expliquera que des réformes comme ANIES, vont favorablement impacter la vie des populations, notamment celles des pauvres.
«Par rapport à la répercussion de l’embellie macroéconomique sur la vie quotidienne des citoyens, des mesures sont prises. À ce titre, j’évoquerai notamment, les raccourcis qu’on a empruntés avec la mise en place de l’Agence Nationale d’Inclusion Économique et Sociale (ANIES), qui va distribuer des revenus à quelques 6 millions de familles, qui représentent les 40% des familles les plus pauvres en République de Guinée. Cela, sans compter d’autres mesures d’ordre social visant notamment, à réduire la pauvreté en Guinée. Parce, si on laisse à la croissance économique de réduire la pauvreté, cela va prendre un peu de temps. Ça peut aller jusqu’à cinq ans avant que. Le mécanisme de transmission de la croissance économique à la réduction de la pauvreté, est très long, c’est pourquoi, on a pris ces chemins de travers», a-t-il expliqué.
Le ministre a, par ailleurs, ajouté que, «depuis le 02 octobre 1958, jamais dans l’histoire de la Guinée, on a connu un cycle de croissance aussi long que celui qu’on est en train de vivre. Depuis 2016, la croissance est élevée. C’est l’une des meilleures performances sur le continent», s’en est-il vanté.
MohamedNana Bangoura