En faveur d’une rencontre ce vendredi 25 décembre au siège de son département, le ministre de la culture, du tourisme et de l’artisanat Alpha Soumah, a lancé le projet de développement du potentiel de l’économie verte du mont Gangan, sur financement de l’agence belge de développement (ENABEL).
L’objectif de ce projet qui va s’étendre sur 11 mois, consiste à mettre en valeur, l’énorme potentialité que regorge le mont Gangan qui culmine de 1017 m.
« Le lancement de ce projet qui va redynamiser l’économie verte autour du mont Gangan, s’inscrit dans le cadre de préserver les environnements naturels, de développer l’écosystème qui favorise la vie autour de ces montagnes. Nous allons accompagner dans la mesure du possible. Il y aura des éco-villages, c’est-à-dire des habitations économiques mais qui tiennent compte aussi de la préservation de l’environnement. Il s’agira donc des habitats et habitations qui ne coûtent pas cher mais qui s’intègrent dans la protection de l’environnement. Les populations seront forcément partie prenante. Elles seront formées et outillées à utiliser les matériaux locaux et à utiliser surtout l’environnement à travers les objets recyclés », a expliqué Alpha Soumah, ministre de la culture, du tourisme et de l’artisanat.
Ce projet est réalisé grâce au soutient financier de l’agence belge de développement (ENABEL) à hauteur de 1.900.000 dollars. Selon sa représentante Krista Verstraelen, l’autre objectif est d’appuyer le développement d’un tourisme beaucoup mieux organisé et connu.
« Il s’agit là d’une dernière intervention au portefeuille déjà existant d’ENABEL, c’est-à-dire au développement d’une économie verte pour le mot Gangan. Cette intervention est très importante parce qu’elle veut vraiment faire la combinaison de l’emploi sûre et de manière durable des gens qui sont là et vivent là ; mais on veut aussi faire le lien avec la préservation de la nature. Le mont Gangan est vraiment un site important en ce qui concerne les ressources naturelles à protéger et à respecter. On veut aussi appuyer le développement d’un tourisme beaucoup mieux organisé et connu. Le potentiel est là ; on a vu les études qui ont confirmé et prouvé cela, c’est à nous parties prenantes maintenant de chercher à avoir des résultats tangibles », a-t-elle.
Mosaiqueguinee.com