L’ONG OSH-Guinée (organisation de secours aux handicapés) a célébré la journée du 8 mars de cette année, à travers un panel d’échanges autour des efforts des femmes en cette période de Covid-19 sur le thème impact de la COVID-19 sur les activités des femmes et filles handicapées.
Pour la vice-présidente de l’ONG Adama Oury Taran Barry, cette journée est une occasion à mettre à profit, pour mettre en valeur les droits de la femme, mais aussi pour qu’il y ait l’égalité dans les nominations aux postes de responsabilité dans l’administration publique.
« Déjà, le fait d’être une femme est un problème, mais le fait d’être handicapée en est aussi un autre. Raison pour laquelle je suis fière des femmes handicapées qui sont là aujourd’hui, qui se battent chaque jour pour survivre et pour participer au développement du pays, afin qu’elles soient autonomes et indépendantes. (…). Il faut d’abord mettre en valeur les droits de la femme, mais il faut qu’il y ait l’égalité dans les nominations aux postes. Déjà nous constituons plus de la moitié de la population guinéenne avec 52% », a-t-elle déclaré.
Ces messages semblent tomber dans de bonnes oreilles. Au nom de la ministre des droits et de l’autonomisation des femmes, Diaka Kaba a rassuré, que « le ministère est disponible à accompagner les personnes vulnérables surtout en cette période. Le ministère a essayé d’intervenir dans ce sens en aidant les femmes porteuses de handicap à s’épanouir, à faire des activités génératrices de revenus et nous serons à leur disposition», a rassuré la représentante de la ministre de tutelle devant ce groupe de spécialistes animant cet échange.
MohamedNana Bangoura