La période d’exception que vit notre pays doit-elle uniquement servir à la résolution des problèmes liés de la demande politique, autrement-dit les intérêts d’une élite à la conquête du pouvoir ? Les réponses aux demandes économiques et sociales exprimées par les populations doivent -elles attendre l’après transition ? Quelle est la finalité des politiques plus responsables si la pauvreté et la misère des populations doivent être reléguées au second plan ? Pourquoi ne pas demander alors la modification de la structure du budget ? Quelle évaluation voulons-nous faire sur les budgets gérés par les autorités de la transition ? Elles doivent se remplir les poches avec ces ressources publiques ? ou financer les dépenses sociales d’éducation, de santé, d’eau, d’habitat, des cantines scolaires, de l’emploi jeunes et des femmes, d’énergie, d’infrastructures et d’agriculture … ? Plus de 60 ans de souveraineté et toujours classé parmi les derniers pays en termes de pauvreté, de chômage, d’inégalité sociale, d’espérance de vie ne constitue pas une raison valable de ne plus perdre du temps dans ce pays ? Sinon, comment faire une évaluation plus exhaustive de la gestion des autorités après cette période d’exception ? comment comparer le bilan économique, financier et social de cette période d’exception par rapport aux résultats obtenus durant les 11 ou les 20 dernières années en termes d’impact des politiques publiques sur l’amélioration des conditions de vie des populations et consacrer enfin la Gestion axée sur les résultats dans les comportements et mœurs politiques dans notre pays ?
Les résultats à mi-parcours des réformes économiques et sociales en cours de réalisation sont appréciés des populations guinéennes qui ont soif de progrès et de prospérité ;
Mais des événements qui touchent à l’intégrité physique et à la vie des citoyens ainsi qu’à leurs biens peuvent noircir le tableau des résultats élogieux des réformes courageuses entreprises dans les secteurs clés de la vie nationale ;
Cependant, l’espoir reste maintenu par la prise de conscience des populations et la volonté ainsi que la détermination des autorités à restaurer le calme et la stabilité sur l’ensemble du territoire avec les moyens appropriés ;
Les populations de ce pays sont convaincues désormais (à moins que le contraire soit prouvé), que les réformes sont possibles pour sortir la majorité des guinéens de la pauvreté, de la misère et le chômage si la volonté politique exprimée est traduite et mise en œuvre dans les faits à travers un suivi-évaluation rigoureux de l’exécution des projets et programmes au profit des populations ;
Si nous œuvrons tous ensemble, faire taire les égos, les fondements de l’émergence économique en dix ans de ce pays peuvent être posés pendant cette période d’exception au profit exclusif des populations qui subissent toutes sortes de privation et ce pendant plusieurs décennies contrairement à une minorité de guinéens ;
Le suivi effectif des politiques publiques favorables aux pauvres et surtout la hausse exceptionnelle du budget affecté au secteur clé de l’agriculture nous permet de croire que la question de la pauvreté et le chômage des jeunes et des femmes est une priorité pour les autorités de la transition et la réussite, rien que dans ce seul secteur, au cours de cette période d’exception serait historique et contribuera de façon significative, à poser les véritables jalons de l’émergence économique et le développement au profit de la majorité des guinéens et se démarquer des politiques qui ont produit comme résultats la prospérité d’une minorité au détriment de la majorité des Guinéens.
Les efforts de tous en termes de suivi-évaluation et de contrôle citoyen pour la réussite des politiques publiques dans les secteurs prioritaires et à fort impact social doivent être les priorités de tous les acteurs et leaders d’opinion soucieux du bienêtre des guinéens pour rendre plus utile cette période d’exception en faveur des populations innocentes toujours victimes des politiques et rendre possible l’émergence économique en dix ans.
Ce qui permettra d’instaurer dans ce pays la culture du résultat dans l’évaluation des Gouvernants condition nécessaire pour le développement et non la réputation et l’ethnie comme indicateurs d’évaluation qui ont prouvé leur limite aux vues de l’état de retard de développement de ce pays.
Des événements, il y en a eu encore ces derniers temps en Guinée.
- La reprise de la construction des échangeurs dans la capitale ;
- La réalisation des voiries urbaines de Conakry et le bitumage des préfectures de l’intérieur ainsi que les routes préfectorales ;
- La réalisation des ponts d’envergure dans les zones à fort potentiel économique ;
- Un suivi plus responsable des dépenses d’infrastructures estimées à plus de 4000 milles milliards ;
- Le début de la construction des aéroports de Kankan, N’zérékoré, Labé et Faranah ;
- La rénovation de l’aéroport de Conakry à plus de 3 à millions de dollars ;
- La construction de 4 hôpitaux régionaux ;
- Plus de 17 mille agents fictifs écrasés du fichier ;
- L’adoption de la loi sur la fonction publique locale ;
- La mise en œuvre du projet simandou avec la prise en compte effective des intérêts de la Guinée à hauteur de 14milliards de dollars pour accélérer la diversification de l’économie ;
- La mise en place d’une plate-forme pour enrichir le débat d’orientation constitutionnelle pour une participation citoyenne plus conséquente ;
- L’annonce de la dématérialisation des opérations de passation des marchés publics pour plus de transparence dans la gestion de plus de 50% des ressources publiques ; La hausse du budget du Ministère de l’agriculture et de l’élevage (de 700 à 1915 milliards de GNF) sont des mesures de politique publique à saluer.
- Ces mesures salvatrices allant dans le sens de la mise en œuvre des actions de la refondation sur le plan économique et social sont ternies par un ensemble de faits dont entre autres :
- L’annonce des professionnels de la presse relative à la mise en exécution d’une journée sans presse sur l’ensemble du territoire ;
- Les manifestations de certains acteurs politiques et de la société civile entrainant plus d’une vingtaine de morts qui ternissent les efforts des acteurs de la transition pour la refondation de notre pays et renforce la fragilité de notre nation au détriment des populations qui subissent la pauvreté, le chômage, la précarité et l’injustice sociale et ce depuis plusieurs décennies malgré ce potentiel immense du fait du comportement de son élite.
- L’absence de dialogue malgré les efforts entre les autorités de la transition et une frange d’acteurs politiques ;
- La monté de l’insécurité mesurée par le nombre important d’actes de coupeurs de routes sur les routes nationales, les attaques à main armée et les cambriolages dans les domiciles des citoyens ;
- L’annonce par des acteurs politiques du maintien des manifestations de rue à Conakry et à l’intérieur du pays sur une longue période ;
- Les manifestations organisées pour le retour au pouvoir de l’ex-président.
Malgré tout, l’espoir est permis quant à la possibilité de poser les véritables fondements d’une émergence économique de ce pays au cours de cette transition. En effet, la prise de conscience des sages et leur détermination à imposer le calme et la sérénité dans certaines zones réputées très instables et les ressources mobilisées par les autorités pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens permettent de présager le maintien du cap des réformes pour atteindre les objectifs économiques, sociaux et politiques de la transition.
Nous devons œuvrer ensemble pour l’émergence et le développement de la Guinée et ne pas détruire le peu que nous avons durement construit pendant plus de 60 ans de sacrifices sans jamais voir le bout du tunnel. C’est honteux pour une élite qui prétend être compétente et qualifiée et qui ne soit pas capable et ce, après plus de 40 ans aux affaires de voir toujours notre pays permis les derniers des classements (indice de développement humain, pays moins avancés, l’indice sur la corruption etc…).
S’il y a un fait qui est unanimement apprécié et reconnu aujourd’hui par l’opinion dans ce pays, on a réellement compris que le suivi-évaluation des politiques publiques en cette période de transition a permis de qualifier les politiques publiques au bénéfice des populations.
Les travaux d’infrastructures routières sur l’ensemble du territoire avec une prévision budgétaire de plus de 4mille milliards (moins de 12% du budget national) prouvent que notre peuple a besoin de progrès et de prospérité, car les opinions favorables des populations à l’égards des autorités de la transition relatives à la mise en œuvre des politiques dans ce secteur précis prouvent avec évidence que les réformes sont nécessaires et indispensables pour sortir ce peuple de la misère et de la pauvreté.
Les nouvelles autorités sont en train de changer le modèle de Gouvernance dans notre pays par l’effectivité de l’application dans la gestion publique de la gestion axée sur les résultats. A ce rythme, il est fort probable que les résultats dans divers secteurs (Santé, Décentralisation, habitat, éducation, emplois jeunes, transport, énergie) dans cette période de transition soient à la hauteur des attentes des populations par rapport à ceux obtenus dans ces domaines après des décennies de gestion.
Les intérêts de notre peuple surtout ces populations démunies pour qui le discours politique est toujours tenu doit être le fil conducteur des politiques publiques dans notre pays et non la recherche des intérêts égoïste d’une élite qui a montré ses limites dans la gestion publique dans notre pays. Un nouveau modèle de Gouvernance s’impose pour donner enfin la chance à ce peuple qui a accepté tous les sacrifices pour l’émergence et le développement économique et social de ce pays.
Ensemble, cherchons à relever le niveau du débat dans notre pays et sortir des débats stériles et inutiles qui peuvent empêcher la mise en œuvre des politiques publiques plus responsables au bénéfice exclusif des populations qui méritent mieux que la gestion erratique et opaque de la chose publique constatée au cours des dernières décennies dans notre pays.
Nous invitions le CNRD d’œuvrer toujours au rassemblement et à l’union sacrée des Guinéens pour continuer la mise en œuvre des projets de la refondation pour construire cette Guinée qui n’est pas digne de cet état avec tout ce potentiel et des opportunités réelles gâchées par une frange d’élites sans vision uniquement soucieuse que par des intérêts égoïstes et ce durant près de 40ans maintenant.
Il est nécessaire de maintenir le cap des réformes et élargir les efforts de suivi-évaluation surtout dans les secteurs ayant un impact direct sur l’amélioration des conditions de vie des populations qui ont constitué dans un passé récent des sources gaspillage et de pillage de ressources publiques dans notre pays à savoir : l’énergie, les travaux publiques, l’éducation, la santé, l’administration décentralisée, les mines et le secteur de l’agriculture.
La durée contractuelle de deux (2) ans entre les autorités et la communauté internationale doit servir à mettre en place et renforcer la qualité de la gouvernance en termes d’efficacité et d’efficience des secteurs prioritaires et faire naître l’espoir, car il faut insister là-dessus nous sommes condamnés à s’entendre à vivre et à demeurer ensemble pour le bien-être économique de ce pays. C’est à ce seul prix que ce pays à fort potentiel peut atteindre l’émergence économique et le développement tant souhaitée mais jamais réalisée par le fait d’une élite plus soucieuse des intérêts personnels que la prise en compte des problèmes d’inégalité, d’injustice sociale et de pauvreté qui caractérisent le quotidien de la majorité des guinéens.
Nous souhaitons vivement, auprès des autorités de la transition qui ont à cœur la prospérité et le bonheur des populations de persévérer dans la recherche de l’unité des fils de ce pays.
Les actions concrètes dans ces domaines clés au cours de cette transition, sont pour nous, nous le souhaitons vivement, le point de départ de l’émergence de la Guinée.
Aujourd’hui, certes les conditions économiques sont difficiles, mais à cette allure, il est bon de reconnaître que les résultats des réformes économiques et financières promettent un avenir plus radieux. D’où la nécessité dans un élan d’ensemble, de poursuivre, main dans la main la construction de notre cher et beaux pays. C’est ensemble que l’on arrivera à créer les conditions de l’émergence économique et le développement. La division, les tensions politiques et sociales feront que nous sortons perdants ce qui serait dommage pour les populations qui ne méritent pas ça après plus de quatre décennies de privation de tous ordres juste pour des ambitions égoïstes et non méritées.
Les acteurs politiques et sociaux ainsi que tout leader d’opinion, doivent méditer sur les conséquences néfastes(en termes de pertes en vies humaines, destruction de biens publics et privés, aux souffrances des guinéens les plus démunis ) des troubles politiques et sociaux en cette période cruciale et concentrer les efforts sur le suivi-évaluation de la qualité de la gouvernance en termes d’efficacité et d’efficience ne serait-ce que des secteurs suivants : Infrastructures ;Energie ; Santé ;Education ;Mines ;Décentralisation et le secteur clé de l’Agriculture qui a vu plus que doublé le budget qui passe de sept cent
milliards (700) à mille neuf cent quinze milliards de GNF (1915 milliards), soit une hausse de près 173%.
Ce qui démontre la volonté politique clairement affichée des autorités pour lutter efficacement contre la pauvreté et le chômage dans notre pays.
Vous aurez rendu un grand service à la nation et aux populations au lieu de discours de politique politicien qui ne servent que des intérêts personnels sans impacts immédiats sur les conditions de vie des populations d’autant plus que le calendrier électoral est connu et acté sur 24 mois.
Rien que la bonne gestion des ressources du secteur agricole peut suffire à justifier en grande partie le bilan économique et social de cette courte période de transition.
En effet, notre pays produit depuis avant les indépendances et jusqu’à ce jour encore plus le diamant, la bauxite, l’or. Malheureusement, cette immense richesse n’a pas profité à la majorité des guinéens.
Aujourd’hui, la majorité des guinéens est unanime que l’avenir de notre pays ne repose forcement sur les mines. Ces richesses depuis plus de 60 ans d’exploitation, ne se sont pas traduites par une création massive d’emplois, ni par un accroissement du bien-être sociale et encore moins par le maintien d’une stabilité économique, sociale et politique. Les mines n’ont pas nourri les guinéens affamés encore moins réduit la pauvreté qui restent toujours endémiques dans notre pays.
Selon les experts de la BM et FIDA, la croissance économique des pays africains dont la Guinée doit reposer sur la revalorisation et l’utilisation complète du potentiel des petits exploitants agricoles qui représentent plus de 65% de notre population qui sont aujourd’hui perçues comme des micro petites et moyennes entreprises par l’ensembles des acteurs du domaine et des politiques.
C’est pourquoi, il est fortement recommandé, pour réaliser une croissance économique inclusive au bénéfice des plus pauvres de notre société, d’accorder la priorité au secteur clé de l’agriculture. Ce secteur doit être la voie la plus sûre vers le progrès et la prospérité économique de notre pays.
Les études de la BM et autres institutions de référence prouvent à suffisance que la croissance du PIB due à l’agriculture est au moins trois fois plus efficace pour réduire la pauvreté dans les pays sans ressources et à faible revenu que la croissance dans d’autres secteurs. En Afrique subsaharienne, les mêmes études quelles peuvent être onze fois plus efficaces surtout dans notre pays doté de meilleures conditions climatiques, de terres arables, d’importants réservoirs d’eau prêts à être utilisés pour l’irrigation appuyé par le vaste potentiel des ressources humaines en particulier la vigueur et l’ingéniosité de la jeunesse et femmes de ce pays.
La réalisation d’une transformation agricole dans notre pays, entant que fondement de l’autosuffisance alimentaire, de la sécurité alimentaire, de la réduction chômage et de la pauvreté, exige un fort leadership visionnaire au plus haut niveau de la gouvernance aujourd’hui représenté par le CNRD étant donné que notre pays a tout ce qu’il faut pour réussir ce programme dans ce contexte de refondation.
C’est nous saluons la volonté politique et l’engagement des autorités de la transition à allouer plus de 1915 Milliards de GNF aux dépenses publiques du secteur agricole (plus de 173% de hausse par rapport à l’année précédente) sans une évaluation plus approfondie de la gestion de l’année précédente en termes de résultats obtenus.
Un mécanisme rigoureux de suivi-évaluation des dépenses publiques affecté à ce secteur sensible est nécessaire pour en assurer l’efficacité et l’efficience pour une gouvernance plus transparente et plus vertueuse.
Cette volonté politique clairement affichée doit nécessairement être accompagnée par :
- Des décisions et actions concrètes ;
- L’élaboration, la mise en œuvre, le suivi-évaluation d’un plan d’action largement diffusé par le département en vue des résultats importants et rapide dans l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire et l’insécurité alimentaire.
Les résultats de cette politique agricole appuyés par la volonté politique clairement exprimée au plus haut niveau, peuvent être évalués à la fin chaque campagne agricole à travers quelques éléments (non exhaustif) portant sur :
La production d’une statistique agricole fiable et largement diffusée permettant de faciliter une étude comparative pour évaluer l’efficacité et l’efficience de la réforme au vu des ressources mobilisées et des résultats attendus ;
- L’existence d’un plan d’action cohérent dans le secteur agricole ;
- Le renforcement de la productivité des petits exploitants agricoles ;
- L’amélioration des systèmes de commercialisation ;
- L’amélioration de la participation du secteur privé ;
- L’augmentation du volume des terres irriguées ;
- Le niveau de ménages ruraux touchés par le programme et tirés de l’extrême pauvreté ;
- La consolidation des terres agricoles ;
- Le nombre de projets jeunes appuyés ;
- Un meilleur accès aux services de vulgarisation et aux intrants agricoles pour les petits exploitants agricoles ;
- Le nombre de conseillers agricoles recrutés.
Ces mesures simples et concrètes peuvent être entreprises avec l’espoir :
- D’augmenter la disponibilité alimentaire et atteindre l’autosuffisance alimentaire à moyen terme ;
- Réduire de manière significative la malnutrition chronique qui caractérise nos collectivités ;
- Réduire le retard de croissance et
- Réduire de façon significative la pauvreté (au moins 20% du taux actuel) et le chômage dans notre pays à moyen terme.
Certes, l’expérience réussie de certains pays tels que la Côte d’ivoire, l’Ethiopie, le Maroc et Rwanda est illustrative de l’efficacité cette politique dans la lutte contre la pauvreté et le chômage dans les pays pauvres et moins avancés comme la Guinée, il est indispensable que la gouvernance des politiques publiques dans notre pays soit appliquée par les élites animées par un patriotisme économique avéré et un sens élevé de l’Etat ancré dans les pratiques et mœurs politiques pour enfin créer dans ce pays les fondements de l’émergence économique en dix ans au cours de cette transition.
Sortons enfin des sentiers battus car ce pays ne mérite pas cet état de pauvreté, de misère et de chômage endémique subis par les jeunes et les femmes et concentrer le débat public sur le suivi-évaluation des politiques publiques portant sur l’amélioration des condition de vie des populations dont : le pouvoir d’achat ; l’inflation ; les infrastructures ; l’Energie ; la santé ; l’éducation ; l’emploi jeunes ; la décentralisation ; le chômage et la pauvreté, l’autosuffisance alimentaire et non des thématiques sur des politiques politiciennes qui mettent l’accent rien que sur des intérêts individuels.
Vivement, œuvrons tous ensemble pour faire avancer et réussir cette transition en posant des actes qui contribuent à enraciner les fondements d’une Guinée émergente au bénéfice de la majorité de ses fils où il fait bon vivre aux vues de son potentiel et les immenses sacrifices déjà consentis par ce peuple pendant plus de 60ans sans jamais voir le bout du tunnel.
Mamady CONDE/Economiste/Administrateur Cabinet Nasa consulting /628.10.63.05
Conakry, le 26/Mai/ 2023